CONFÉRENCE | 3 décembre 2015 | Uni Dufour | U300 | 18:30
En marge de l'exposition photographique de Denis Ponté, le Service égalité UNIGE organise une conférence pour débattre de l’accès au travail, de la laïcité et du vivre ensemble autour de la thématique éminemment sociale et genrée des femmes musulmanes.
Introduction : Denis Ponté Photographe à l’origine du projet Face à elle
Panel: Silvia Naef Professeure ordinaire de l’unité d’Arabe à l’UNIGE, co-auteure du livre « Voile, corps et pudeur »
Un-e représentant-e de l’Association pour la promotion des droits humains APDH Saïda Keller Messahli Présidente du Forum pour un Islam progressiste
Nicolas Roguet Délégué au Bureau de l’intégration, Canton de Genève
Modération : Brigitte Mantilleri Directrice du Service égalité UNIGE
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Au-delà du cliché, l'expo et le projet FACE A ELLE
Elles sont cinquante-quatre à avoir accepté de poser devant l’objectif de Denis Ponté. De tous âges, de toutes nationalités, elles ne partagent que deux traits : elles vivent à Genève et elles sont musulmanes. Elle, c'est qui ? C’est Yasmine, Marianne, Sabine, Aïda, Kholoud… Son pays d'origine : l’Égypte, la Turquie, le Sri Lanka, la Suisse, le Kosovo… Elle a 18 ans, 35 ans, 72 ans, elle est enseignante, géographe, femme au foyer, étudiante… Elle réside à Genève depuis toujours, depuis dix ans, depuis le mois passé. Elle est blonde, voilée, ridée, brune, porte les cheveux courts, sourit. Elle est de confession musulmane et elle a accepté, comme cinquante-quatre autres femmes musulmanes suisses de passer devant l’objectif du photographe Denis Ponté. Le résultat est à découvrir dans une exposition et une publication - Les portraits en noir et blanc de Ponté, épurés, quelque peu floutés. Un pas franchi vers l’autre, une invitation au face-à-face, yeux dans les yeux. Au-delà des préjugés, du regard social qui reproduit paresseusement ses clichés ces cinquante-quatre femmes forment une chaîne d’expérience intime. Une aventure visuelle, sensorielle et humaine.
BPEV / 8, rue du 31-Décembre /Genève
4ème étage
Séminaire gratuit avec une collation offerte
Inscription obligatoire : [email protected]
12 novembre 2015 – 9h30–11h30
Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Espace Henry Dunant
Inscription : ici .
]]>Le 5 novembre à Genève, une formation continue suivie d’un débat public ouverts à tous et toutes visant à créer une politique de «civilité» est organisée par le Collège international de philosophie.
Cette initiative fait suite à un colloque qui réunissait des chercheurs-euses en mai 2014 à Istanbul autour des travaux du philosophe Etienne Balibar. Réfléchir sur les formes de violences dans ce monde globalisé n’est pas un exercice vain. Il revient à chacun-e de ne pas contribuer à la diffusion de la violence par le biais d’une démarche critique via la philosophie. C’est ce que proposent en l’occurrence l’atelier et le débat du 5 novembre. A noter la présence de Pinar Selek que l’émiliE avait interviewée en 2013 (Retrouvez l'interview ici).
L’atelier et le débat public organisés par le Collège international de philosophie (programme Desexil-Exil) auront lieu jeudi 5 novembre, de 13h à 21h30, à la Maison des Associations, à Genève. L’entrée est gratuite et ouverte à tou-te- s. La participation donne lieu, sur demande, à un certificat de formation continue pour les employeurs.
Au programme:
• Atelier de 13h30 à 18h.
• Débat public «La Turquie, le Moyen-Orient, l’Europe ici et maintenant, le rôle des mouvements sociaux» de 18h30 à 21h30. Lecture de textes de Balibar par José Lillo. Participant-e-s au débat :Pr Ahmet Insel, Istanbul; Pinar Selek, Docteure en sciences politiques, féministe exilée; Seçkin Sertdemir Özdemir, enseignante de philosophie, Université de Galatasaray, Istanbul; Marie-Claire Caloz-Tschopp, Collège international de philosophie; Pauline Milani, historienne, coprésidente de Solidarité sans frontières, Berne; Umberto Bandiera, responsable de la politique internationale du CGAS (plusieurs projets de solidarité en Turquie), ainsi que d’autres participant-e-s au colloque d’Istanbul en mai 2014.
• Références
Selek Pinar, Parce qu’ils sont Arméniens, Paris, Liana Levi, 2015, 90 pages.
Insel Ahmet, La nouvelle Turquie d’Erdogan. Du rêve démocratique à la dérive auto- ritaire, Paris, La Découverte, 2015.
Balibar Etienne, Caloz- Tschopp Marie-Claire, Insel Ahmet, Tosel André, Violence, civilité, révolution, Paris, La Dispute, 2015.
Revues en ligne (dès le 3 novembre) Rue Descartes, www.ruedescartes.org; Repenser l’exil n° 5, http://exil-ciph.com/revue-en-ligne/; Jura Gentium Special issue, www.juragentium.org/about/index.html.
Enregistrements du colloque d’Istanbul en mai 2014, avec l’exposé introductif d’Etienne Balibar. Travail de l’association Savoir Libre, Lausanne. Voir: exil-ciph.com (dès le 15 novembre).
Avec le soutien de: Collège international de philosophie, Ville de Genève, Commission fédérale sur les questions de migration (CFM), Solidarité sans Frontières.
• Inscriptions
[email protected] et sur place.
Maison des Associations, rue des Savoises 15. Programme détaillé: http://exil-ciph.com
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Centre Culturel du Manoir de Cologny
Place du Manoir 4 Cologny
Plus d'infos sur www.ccmanoir.ch
]]>Le CLAFG et le BPEV organise une soirée de présentation des candidates aux Élections des Chambres fédérales:
Lundi 5 octobre 2015 dès 18h30 à la Salle Frank-Martin Rue de la Vallée 3 – 1204 Genève – à côté du Collège Calvin
A l’approche des élections fédérales d’octobre prochain, la Confédération s'attaque à la faible représentation féminine dans les instances nationales. Comme l'émiliE l'écrivait récemment, la plateforme « Votez femmes ! » vient d'être créée sous l’impulsion de la Commission fédérale pour les questions féminines (CFQF) et de cinquante conseillères nationales et conseillères aux Etats qui militent pour amener les femmes aux urnes d'une part et pour faire élire plus de femmes d’autre part. Cette soirée à Genève s'inscrit dans cette volonté.
]]>En collaboration avec les Cinémas du Grütli
Rencontres avec Geneviève Sellier, Professeure en études cinématographiques à l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux.
Histoires de couple et guerre des sexes dans le cinéma français : de l’ancienne vague à la nouvelle vague
Le cinéma français des années 1950 a parfois mauvaise réputation. Son image a été forgée par la génération suivante, celle de la Nouvelle Vague, qui se revendiquait de valeurs de la modernité et de la subversion des normes et des codes. Pourtant, lorsqu’on revisite le cinéma français des années 50 et 60, on trouve quelques pépites aux accents très modernes concernant l’émancipation des femmes, la dénonciation de la domination patriarcale, ou les difficultés des relations amoureuses. Geneviève Sellier, historienne du cinéma et spécialiste des représentations de genre, présentera des films de «l’ancienne vague» et de la Nouvelle, pour montrer que la subversion et l’ébranlement des normes n’est pas toujours là où l’on pense…
Samedi 25 avril à 16:00
Film : Minne, l’ingénue libertine d’après le roman de Colette, mise en scène : Jacqueline Audry, 1950. Suivi d’une discussion avec Geneviève Sellier animée par Brigitte Mantilleri, directrice du Bureau de l’égalité UNIGE.
]]>La prochaine conférence publique organisée par l’Institut des Etudes genre de Genève sera présentée par Pınar Selek, maîtresse de conférence en sociologie et en sciences politiques et chercheuse à l’ENS de Lyon. Elle s'intitule:
Les possibilités d’inventer la politique malgré la violence extrême : les mobilisations féministes et LGBT en Turquie
Peut-on sortir du cycle de violence quand l’extrême violence anéantit la possibilité même de la réflexion ? Les expériences dans l'espace militant turc offrent des réponses à ces questions, et nous permettent d’envisager les dimensions proprement créatives de l’engagement politique. Dans cette conférence, Pınar Selek montrera comment le caractère nationaliste et militariste du processus de modernisation qu'a connu la Turquie est en lien étroit avec la construction des identités sexuées. Elle évoquera comment le mouvement féministe représente une dissidence inédite pour cette structure et en quoi il est devenu l’initiateur d’un nouveau cycle de contestation, d’un nouveau répertoire non-violent dans l’espace militant en Turquie. La conférence s'intéressa également à rendre compte du rôle du mouvement LGBT dans ces transformations. Retrouvez l'interview de Pınar Selek dans l'émiliE.
Lundi 20 avril 2015 à 18h15
à Uni Mail (Boulevard du Pont d'Arve 40, Genève), salle R060
Photo DR
]]>MODULE 1 : Introduction à la problématique du genre . Apport théorique: le concept de genre et quelques notions fondamentales ; rapports sociaux de sexe, catégorisation sociale, stéréotypes et fabrication du genre.
Prendre en compte le genre: repenser les catégories "hommes" et "femmes". Notions d’égalité, actions positives, mainstreaming, diversité. Statistiques, documents écrits, images. Langage épicène. Quelques exemples de l’importance de la prise en compte du genre: formation, marché du travail, santé. Impacts différents sur les hommes et les femmes d’initiatives présumées neutres. Echange autour d’expériences et situations amenées par les participant-e-s et la formatrice.
MODULE 2 : Le genre dans les organisations de travail
Bref historique sur le travail des femmes.
Quelques statistiques comparées. Femmes et hommes sur le marché du travail : population active, taux d’activité, chômage, secteurs d’activité, position hiérarchique, salaires.
Le genre dans les organisations de travail. Quelques notions : professions féminines / professions masculines
Ségrégation horizontale (mur de verre) et verticale (plafond de verre). Formes d’emploi et modalités d’accès à l’emploi
Postes «genrés». Pistes d’action pour de nouvelles donnes dans les organisations de travail.
Apport théorique, échange d’expériences, exercices pratiques.
Public : Toute personne concernée par la problématique à titre personnel ou professionnel. Membres et responsables d’associations. Étudiant-e-s.
Nombre de participant-e-s : max. 12
Dates : Module 1 : Vendredi 12 décembre 17-20h. Module 2 : Samedi 13 décembre 9-12h
Prix : Module 1 CHF 60.-, modules 1 & 2 CHF 100.-
Lieu : Genève, F-Information, 67 rue de la Servette 1er étage, salle Gabriela
Accès : TPG arrêt Poterie
Formatrice : Chokoufeh SAMII
Sociologue, diplômée en Etudes genre et Sciences de l’éducation
Délai d’inscription par mail: lundi 8 décembre 2014 [email protected]
Renseignements : Tél. 022 789 29 53
ch.linkedin.com/in/chokoufehsamii/
Solidarité Femmes est l’un des deux hôtes d’honneur de la Course de l’Escalade 2014 avec le Foyer Arabelle. Cette occasion pour l’association d’être plus visible et au final, de mieux faire connaître la problématique de la violence conjugale, lui a donné l’idée d’afficher son message de façon originale. Afin de profiter pleinement de cet événement pour sensibiliser toujours davantage le grand public, Solidarité Femmes veut faire porter à plus de 100 coureurs-euses son t-shirt créé spécialement pour l’occasion.
Voici les différentes façons de participer :
- Marcher 8km le vendredi 5 décembre à 20h00
- Courir dans votre catégorie le samedi 6 décembre
- Participer à la Marmite le samedi 6 décembre à 18h30
- Porter le t-shirt en signe d’encouragement le jour de la course
Ce t-shirt est gratuit et pourra être retiré sur place sur le stand Solidarité Femmes sous la grande tente la veille de la course. Si vous décidez de partager cette expérience, il vous suffit de :
- vous inscrire auprès de la Course de l’Escalade d’ici le 1er novembre
- d’indiquer le nombre de participant-e-s en envoyant un mail à [email protected]
- de réserver votre t-shirt en indiquant votre taille.
Une manière solidaire et engagée de participer à la course mythique…
Plus d'infos sur leur page Facebook
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UNE SORCIERE DES TEMPS MODERNES : LE SELF-HELP ET LE MOUVEMENT FEMMES ET SANTE
Ce sera l’occasion de (re)découvrir ce mouvement pour la réappropriation du corps, né du MLF, qui a permis une véritable révolution. La pratique de l’auto-examen a fait le tour du monde, soutenu les luttes pour le droit à l’avortement, l’accès à la contraception et facilité, pour les femmes, une nouvelle relation au corps, à la maladie et au processus de guérison.
Apéro et Entrée libre
Librairie Basta ! Chauderon
4 rue du Petit-Rocher
1003 Lausanne
Rencontre dé-genré-e le 1er novembre dès 15h
Une occasion d’organiser une table ronde pour aborder la question du genre dans les domaines artistique, littéraire, académique et permettre une revue d’opinions sur la question des identités sociales de sexe-s et la manière dont ces questions suscitent des débats. Une rencontre dé-genré-e pour permettre au public de débattre librement avec les intervenant-e-s, autour d’un verre dans le foyer de l’Arsenic. (En partenariat avec l’Auditoire).
Intervenant-e-s
Emilie Charriot, metteure en scène du spectacle King Kong Théorie
Pierre Lepori, journaliste RTS, fondateur de la revue Hétérographe
Charles-Antoine Courcoux, maître d’enseignement et de recherche, section histoire et esthétique du cinéma, Unil et membre de la PlaGe[1] (Plateforme genre) de l’UNIL
Valérie Cossy, professeure associée UNIL – Centre de recherche en langues et littératures comparées, membre de la PlaGE
Patricia Roux, ancienne professeure en études genre de l’UNIL Corédactrice responsable de Nouvelles Questions Féministes
Viviane Morey, directrice artistique de la Fête du slip, festival partenaire de l’Arsenic
Modération : Quentin Tonnerre – L’Auditoire -
19h King Kong Théorie
Texte Virginie Despentes – Mise en scène Emilie Chariot – interprétation Julia Perazzini et Géraldine Chollet ( durée env. 1h30 – salle 1)
21h30 > 2h vernissage de POV[2]
en collaboration avec La Fête du Slip – djset et porno-s.
Nouveau journal trimestriel «qui aime manier les langues et les délier».
[1] La PlaGe de l’Unil est un réseau interdisciplinaire. Son objectif principal est d’appréhender le genre dans sa réalité globale, par l’échange de connaissances, analyses et méthodes entre les disciplines. Elle favorise la collaboration entre les différents membres dans le domaine de la recherche, l’organisation d’activités scientifiques, la diffusion et l’intégration des Etudes Genre au sein des différentes disciplines et facultés de l’Unil. Elle est pensée comme un réseau porté collectivement par les différentes disciplines et facultés.
[2] «POv shot» (Point Of view) est une technique de mise en scène cinématographique aussi appelée caméra subjective. Elle est utilisée pour nous montrer des scènes que l’on ne pourrait pas voir sinon. Elle est particulièrement utilisée dans les films pornographiques.
Arsenic
Centre d’Art scénique contemporain
Rue de Genève 57
1004 Lausanne
www.arsenic.ch
Le genre dans les organisations de travail. Quelques notions : professions féminines / professions masculines
Ségrégation horizontale (mur de verre) et verticale (plafond de verre). Formes d’emploi et modalités d’accès à l’emploi
Postes « genrés ». Pistes d’action pour de nouvelles donnes dans les organisations de travail.
Apport théorique, échange d’expériences, exercices pratiques.
Modules de sensibilisation à la problématique du genre
Objectifs : comprendre la problématique du genre, intégrer les concepts fondamentaux d’une approche genre, mettre en lien avec ses propres pratiques. Être sensibilisé-e à l’approche genre en lien avec la vie professionnelle.
Public : Toute personne concernée par la problématique à titre personnel ou professionnel. Membres et responsables d’associations. Étudiant-e-s.
Nombre de participant-e-s : max. 12
Dates : Module 1 : Vendredi 26 septembre 17h à 20h. Module 2 : Samedi 27 septembre 9h à 12h
Prix : Module 1 CHF 60.-, modules 1 & 2 CHF 100.-
Lieu : Genève, F-Information, 67 rue de la Servette 1er étage, salle Gabriela
Accès : TPG arrêt Poterie
Formatrice : Chokoufeh SAMII
Sociologue, diplômée en Etudes genre et Sciences de l’éducation
Délai d’inscription par mail: lundi 22 septembre 2014 [email protected]
Renseignements : Tél. 022 789 29 53
ch.linkedin.com/in/chokoufehsamii/
Unbreakable est un projet photographique qui vise à donner une voix aux survivant-e-s de violences sexuelles. Le groupe Regards critiques de l'Unil a invité les instigatrices Grace Brown et Kaelyn Siversky à venir présenter le projet. Le débat sera animé par le collectif Slutwalk. La mission de Unbreakable est de sensibiliser aux problèmes des violences sexuelles et d'encourager les témoignages à travers l’art. Depuis la naissance du projet en octobre 2011, plus de deux milles photos de surviviant-e-s de violences sexuelles tenant des pancartes avec une phrase de leur agresseur ont été publiées.
Date: Lundi 28 avril à 18h
Lieu: Salle Géopolis 1620 à l'Unil (arrêt Mouline du m1), Lausanne.
La présentation aura lieu en anglais avec une traduction disponible. Un apéro suivra la présentation.
www.slutwalk.ch
www.fb.com/slutwalksuisse@slutwalksuisse
http://project-unbreakable.org
www.fb.com/projectunbreakable
]]>Rassemblement samedi 8 mars 2014 à 14h00 à la zone piétonne du Mont-Blanc pour exiger un salaire minimum à 4000 francs. En Suisse, environ 330 000 employé-e-s gagnent moins de 22 francs de l’heure et les femmes constituent le 70% des salarié-e-s qui gagnent moins de 4000 francs pour un plein temps.
Les secteurs dits féminins : des secteurs à bas revenus
Parmi les branches d’activités les moins bien rémunérées, se trouvent des métiers dits féminins. En effet, les femmes sont souvent majoritaires dans les métiers les moins valorisés: vendeuses, serveuses, coiffeuses, esthéticiennes, métiers du social et de la santé et, bien sûr, les activités de ménage pour des personnes privées.
Dans ces secteurs, des conventions collectives avec des salaires corrects sont difficiles à négocier.
Le salaire minimum est la meilleure mesure d’accompagnement
Après l’acceptation de l’initiative de l’UDC contre la libre circulation le 9 février dernier, les représentants patronaux ont déjà annoncé vouloir supprimer les mesures d’accompagnement. Ces dernières permettaient d’instaurer des salaires de référence au travers d’une convention collective ou d’un contrat-type. L’instauration d’un salaire minimum légal est donc le seul moyen sûr de protéger les employées de ces secteurs contre la sous-enchère et des rémunérations misérables.
Le salaire minimum diminue l’écart salarial entre hommes et femmes
La différence salariale entre femmes et hommes au plan national est de 18,4% (chiffres 2010) : cet écart salarial doit être réduit ! L’instauration d’un salaire minimum légal de 22 francs de l’heure est un pas de plus vers l’égalité salariale.
En Angleterre, la réduction la plus importante de l’écart salarial entre femmes et hommes est survenue lors de l’introduction d’un salaire minimum en 1999...
En cas d’acceptation du salaire minimum le 18 mai 2014, les femmes seront les principales bénéficiaires
En effet, 1 femme sur 8 gagne moins que le salaire minimum demandé. A cela, il faut ajouter que près de 60% des femmes exercent une activité lucrative à temps partiel. Elles subissent donc une double peine: des bas salaires et quand vient le temps de la retraite, des conséquences pécuniaires lourdes.
A l'occasion de la sortie du clip Hip-hop pour tous, un débat entre milieu hip-hop et associations LGBTQI est organisé par les producteurs. Une occasion d'ouvrir le dialogue.
En 2013 le mariage pour tous est adopté en France. L’ouverture du débat permet en même temps de visibiliser une problématique trop longtemps passée sous silence autant qu’elle légitime des prises de position ouvertement homophobes. Le hip-hop, mouvement urbain et multiculturel, s’est toujours positionné clairement contre le racisme. Ses textes, sur ce terrain, sont des messages d’ouverture. Pourtant, pour ce qui touche au genre et à l’homosexualité en particulier, le mouvement reste un des rares médias résolument homophobes. Alors même qu’une partie non négligeable des rapeurs-euses prennent des positions pour le mariage homosexuel et pour l'égalité, il semble qu’il soit difficile pour les acteurs/actrices du milieu de rompre avec une tradition de «clash» envers les «tapettes».
Pourtant, en tant que média culturel populaire, le hip-hop pourrait devenir un outil important pour la lutte contre les discriminations à l’encontre des personnes LGBTIQ, comme il l’a été, et l’est toujours, contre le racisme. Pour en discuter et trouver des solutions, Ultimate Production propose de mettre autour d’une même table des acteurs de la lutte LGBTIQ et du milieu hip-hop.
Pour en discuter:
Guillaume Renevey, redacteur en chef du magasine 360°; Caroline Dayer, enseignante et chercheuse à l'université de Genève; Colt Seavers, créateur et rédacteur du site reprezent.ch; Alexandre Ariosa, rapeur et réalisateur du clip Hip-Hop Pour Tous; Lionel Perrinjaquet, rapeur du morceau Hip-Hop Pour Tous
Animé par Guillaume Mendicourt Chargé de projets LGBTIQ, Agenda 21, Ville de Genève
Hip-Hop Pour Tous: Alexandra «Zapata» Ariosa et Lionel «BG» Perrinjaquet ont travaillé ensemble à la création du morceau et à la production du clip. Le but des deux artistes est de proposer aux acteurs-trices du milieu hip-hop francophone de se mobiliser sur la question de l’égalité des droits et la lutte contre les discriminations envers les personnes LGBTIQ.
homophobie et hip-hop
le mardi 4 mars 2014 à 20h
à la maison des Associations (Genève)
Salle Gandhi
Chaque année les Business and Professional Women (BPW) Switzerland, l’association la plus importante au monde – et en Suisse - de femmes actives occupant des postes à responsabilité, organise une journée d’action pour la promotion de l’égalité des salaires entre hommes et femmes.
Le thème, cette année, porte sur l’égalité des salaires sur le marché public suisse qui est régi par la loi fédérale (Art. 8, alinéa 1, lettre c) et l’accord intercantonal (Art. 11, lettre f). Les BPW Genève en collaboration avec les BPW Lake Geneva et les BPW Lausanne accueillent un panel de conférenciers de renom qui couvriront les différents aspects de cette thématique (cadre légal et juridique ainsi que les outils). Une table ronde est également prévue à l'issue des différentes interventions.
Vous pouvez vous inscrire directement sur le site de Rezonance ou sur le site des BPW Genève .
Date vendredi 7 mars 2014
Horaire 18h à 19h30 suivi d'un apéritif
Lieu Auditorium de la Fédération des Entreprises Romandes (FER) 98 rue de Saint-Jean Genève
Gratuit mais inscription obligatoire
]]>Rendez-vous le lundi 10 février devant le Consulat d'Espagne
58 rue Louis Casaï à Genève
de 11h 30 à 12 h 30
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L'association Rencontre-Encuentro, avec le concours de l'Université de Genève, vous invite à participer à la conférence Trauma et Exil : le côté des femmes. L'événement qui se tiendra le 29 novembre à UNI-Mail, salle MS130 à 18h30, sera suivi d'un débat sur le thème : Les migrations à l'époque de la globalisation. Sofia Guaraguara qui organise cet événement est une lauréate du prix Femmes exilées, femmes engagées, créé par Alba Viotto.
Programme
18h15: introduction par Sofia Guaraguara / Catarina Pereira
18h30-19h30: Marie-Hélène Brousse
19h: apéritif
20h15-21h: débat "Les migrations à l'époque de la globalisation"
29 novembre 2013 / Uni-Mail salle MS130, Bd du Pont-d'Arve 40, Genève
]]>Par Fabio Lorenzi-Cioldi, professeur en psychologie sociale, UNIGE
Aborder les préjugés sans préjugés
Avec Eric Burnand, journaliste RTS, émission Spécimen, Bettina Hofmann, réalisatrice RTS, émission Spécimen, Roland Maurer, éthologue, UNIGE.
Les différences entre les sexes ? A la frontière du biologique et du social, le professeur Fabio Lorenzi-Cioldi propose son expertise. L’équipe de l’émission Spécimen nous invite à déconstruire, vulgariser et tenter au maximum de se défaire de ses préjugés pour aborder ce sujet avec l’éclairage de toutes les disciplines.
Lien vers le site du bureau de l'égalité UNIGE
]]>Réunion le jeudi 28 novembre / 19h30
salle au premier étage du Café restaurant Le Lavaux, rue Neuve 2, Lausanne.
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Pour en savoir plus sur l'initiative et le comité ALG: www.comite-alg.org
]]>En Suisse, lorsqu'elles ont affaire à l'argent, les femmes sont régulièrement confrontées à des inégalités. Par exemple, dans la sphère professionnelle, les femmes gagnent encore 18,4% de moins que les hommes. En guise de solution, la Confédération a notamment lancé en 2009 le Dialogue sur l'égalité salariale ; mais sur un objectif de 100 sociétés, seules 33 participent au projet. Parallèlement, pas plus de onze entreprises sont actuellement certifiées equal-salary.
Les femmes ont-elles une part à jouer dans cet état de fait ?
L'association Bloom and Boom interroge la manière dont les femmes reproduisent et déjouent les stéréotypes de genre en tant que salariées, entrepreneuses ou femmes au foyer. Quel sens les femmes accordent-elles à l'argent ? Quelles sont les barrières qu'elles s'imposent ou rencontrent sur le chemin de l'augmentation salariale par exemple ? Comment peuvent-elles agir sur leurs représentations qui les empêchent parfois de se positionner pour bien défendre leurs droits lorsqu'il s'agit d'argent ? Entre valeurs et reconnaissance, autonomie financière et estime de soi, l'argent constitue-t-il un enjeu particulier pour les femmes ? Autrement dit, la relation à l'argent, est-ce une question de genre ?
Le 7 novembre, l'association pour les femmes Bloom and Boom organise une soirée sous le signe de l'argent et s'associe à des spécialistes pour questionner le rapport des femmes à l'argent. Le but ? Dépasser les stéréotypes de genre, proposer des pistes de réflexion et offrir des outils concrets aux personnes concernées par ce thème.
Jeudi 7 novembre 2013 à 18h
Table ronde - Ateliers, salle du Faubourg, Genève
Plus d'infos:bloomandboom.com
]]>L’Université de Genève, soutenue par le programme fédéral Egalité des chances, lance une campagne de sensibilisation intitulée
Des affiches, des cartes postales, des conférences, des colloques, des 12-14, des ateliers…
La première conférence :
par Margaret Maruani, professeure au CNRS et directrice du MAGE (Marché du travail et genre), Paris.
Liens:
La conférence de Margaret Maruani
Programme de campagne détaillé
]]>La seconde édition romande de la slutwalk a lieu ce samedi 12 octobre.
La Marche des Salopes démarrera à la rue du Mont-Blanc à Genève, entre 13h et 14h.
Elle se rendra ensuite à la place des Volontaires ou une série d'activités sont prévues, en collaboration avec l'Usine.
-Témoignages
-Remise des palmes de la culture du viol
-Collecte symbolique de plaintes
Pour celles qui veulent dire stop!
L'Embrasement de Loredana Bianconi
dès le Mardi 8 octobre à 20h
Au Théâtre du Galpon – Genève
Réservations ici
]]>Inscription ici
]]>T’inquiète, j’prends la pilule! Choix contraceptifs: enjeux médicaux et sociaux
Pilule, préservatif, stérilet, anneau vaginal, implant, patch, ligature des trompes, contraceptions masculines,... comment s'y retrouver parmi ces différents moyens de contraception ? Quels enjeux médicaux et sociaux posent-ils ? Comment articuler contraception et protection contre les MST ? Quelle palette s’offre selon les périodes de vie et les choix de sexualités ?
Ilinca Hamel-Romoscanu, médecin FMH en gynécologie et obstétrique, reviendra sur les moyens de contraception actuels en cassant certains stéréotypes : stérilets à tous les âges? Infertilité après la prise de la pilule ?
Catherine Fussinger, historienne spécialiste de la médecine et des études genre, apportera une perspective historique et féministe aux enjeux sociaux des contraceptions. Que penser de la responsabilité quasi exclusive des femmes à prendre des contraceptifs ? Souhaitons-nous et devons-nous assumer seules les coûts et la responsabilité de prendre des contraceptifs ? Que penser de la contraception masculine?
Venez en débattre !
Mercredi 25 septembre 2013
à 19h30 à la Fraternité.
Lausanne, Place Arlaud 2, Métro: Riponne. La présentation est suivie d’une discussion ouverte, à déguster en sirotant le cocktail de la soirée (avec ou sans alcool).
Entrée libre, chapeau à la sortie.
La Commission cantonale de la famille travaille depuis 2000 sur les problématiques rencontrées par les familles. Cette année, elle a souhaité traiter de la thématique de la conciliation vie professionnelle et vie familiale, sujet qui a été décrété prioritaire par le Conseil fédéral, qui souhaite que les cantons et les communes mettent en place des politiques pour aider les familles. Il s’inscrit ainsi dans la même ligne que le Parlement européen qui a récemment annoncé que l’année 2014 sera celle de la conciliation travail–famille. Pour rappel, la Commission cantonale de la famille a été créée par Monsieur Guy-Olivier Segond, alors Conseiller d’Etat. Ses buts sont d’assister le Conseil d’Etat dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique familiale du canton.
En effet, l'activité professionnelle, qui devrait laisser à chacun suffisamment de temps et d'énergie à chacun pour développer des relations familiales épanouissantes, est bien souvent vécue ou perçue comme un facteur de stress pour la famille. Si la famille est toujours un lieu d’échange et de circulation d’idées ainsi qu’une structure adaptée à créer des liens forts, le manque de temps et le manque de disponibilité contribuent à créer des conflits qui nuisent bien évidemment à l’harmonie des relations.
Nous savons tous que l’articulation entre travail professionnel de plus en plus exigeant et organisation de la famille pose de nombreux défis. Combien d’entre nous sont écartelés entre le travail professionnel, qui permet justement d’assurer la base économique, et les membres de cette famille, qui attendent qu’on leur consacre le plus de temps possible ?
En cette période électorale, nous avons souhaité permettre aux candidats au Conseil d’Etat de nous faire part de leurs propositions concrètes en matière de politique familiale. Depuis le premier juin 2013, la nouvelle Constitution genevoise stipule en effet que l’Etat met en œuvre une politique familiale. Il reconnaît le rôle social, éducatif et économique des familles.
La Commission cantonale de la Famille réunira les différentes réflexions et préconisations issues de cette journée sous la forme d’un rapport qui sera distribué aux Conseillers d’Etat et consultable sur le site de la Commission cantonale de la Famille : www.famille-ge.ch
Participants au débat 2013-2018 : quelle politique familiale pour notre canton?
Thierry Apothéloz (parti socialiste genevois), Béatrice Hirsch (Présidente du parti démocrate-chrétien Genève), Michèle Künzler (Les Verts), Simone de Montmollin (Les Libéraux-Radicaux Genève), Yves Nidegger (Union démocratique du centre), Mauro Poggia (Mouvement citoyen genevois).
Animation : Laurence Bézaguet (Tribune de Genève)
Appel à participation!
Dans le cadre de l'organisation de la Marche des Salopes 2013, le collectif organise une séance d'organisation ouverte et participative le 3 septembre à 17h au sous-sol du Café Gavroche.
La Marche des Salopes est un mouvement contre les violences sexuelles, le harcèlement à caractère sexuel (notamment l'homophobie) et la culpabilisation des victimes. Il a vu le jour à Toronto en 2011, après qu'un policier ait conseillé aux femmes, pour ne pas se faire violer, de "ne pas s'habiller comme des salopes". Depuis, des Slutwalk ont eu lieu un peu partout dans le monde, lançant toujours le même message : Ne nous dites pas comment nous comporter, Dites-leur de ne pas violer.
Une Slutwalk aura lieu, comme l'an passé, à Genève, cet automne. Vous avez la possibilité de participer à son organisation selon vos possibilités, votre bagage et vos compétences : graphisme, photo, journalisme, survivantE, activiste ou simple militantE féministe…
Vous trouverez plus d'informations sur le mouvement sur le site web, la page Facebook et la page de l'évènement.
PRO CHOICE
VENDREDI 16 AOUT à 13h30 au Centre d'Art de Fribourg (Petites-Rames 22, 1701 FRIBOURG)
L'exposition est organisée par Petunia, la revue féministe d'art contemporain et de culture créée. Elle présente les oeuvres de 20 artistes contemporaines (Pour les fans, Preciado en est, si, si, puisqu'on vous le dit). M. Marc Zendrini, collaborateur du Musée Fri-Art, la commentera à 13 h 30.
Pro-Choice prend comme point de départ de l'exposition de la biographie fascinante de Mary Shelley, inventrice de la science-fiction moderne. Son activisme politique, ses vues sur la liberté sexuelle, son insoumission à la morale bourgeoise et conservatrice de son époque, son soutien sans faille à l'ambition littéraire de ses proches et sa proximité avec de nombreux écrivains, ont été des outils cruciaux pour penser les processus d'émancipation et la liberté de choix à l'oeuvre dans les pratiques artistiques contemporaines.
A celles et ceux qui viennent en train, l'association Kyrielle donne RENDEZ-VOUS sur le quai 4 de la gare Cornavin, à 10 h 00.
Kyrielle offre la visite guidée et le billet d'entrée. ATTENTION: il faut s'inscrire auprès de Maryelle Budry (email: [email protected])
Une deuxième exposition est possible pour la suite de l'après-midi :
ARTISTES EN REBELLION
L'exposition montre les oeuvres individuelles ou collectives de plusieurs artistes, de l'époque de jean Tinguely et Niki de Saint Phalle dont le travail reflète sa lutte contre le SIDA, les armes et le réchauffement climatique.
Espace Jean Tinguely-Niki de Saint Phalle
2 rue de Morat
1700 Fribourg
Non ce n'est pas une soirée 360°, mais avec un titre pareil cela aurait pu. L'idée vient plutôt du pôle Egalité-Diversité du Service Agenda 21 – Ville durable en collaboration avec CinéTransat. Belle initiative destinée à familiariser le public avec le foot féminin et à tordre le cou à quelques stéréotypes vivaces dans le milieu sportif. Au programme, animations, danses, projections et bonne ambiance.
19h30-21h30 Animations gratuites Démonstration/concours de foot (dribbles et jonglage, mini- tournoi) avec les clubs féminins de la région.
Cours de danse Bollywood
Pique-nique selon votre imagination et boissons à la buvette de CinéTransat.
21h50 Court-métrage «Vernis» 1er prix du concours de clips IDAHO contre l’homophobie et la transphobie.
22h Film Joue-la comme Beckham Royaume-Uni - 2002 (1h 52min)
Jess Bhamra, jeune fille d'origine indienne, vit avec sa famille dans une banlieue de Londres. Ses parents aimeraient la voir finir ses études et faire un beau mariage dans le respect des traditions, mais Jess, elle, ne rêve que de ballon rond.
Lorsque la jeune Jules l'invite à rejoindre son équipe, c'est le début d'une belle amitié et d'une grande aventure.
Lieu: Parle du Lac, Genève
Date: 18 juillet 2013
Plus d'infos: https://www.facebook.com/events/163542527160888/
• 9h30-11h20 Discours et rhétorique du pouvoir au féminin. Table ronde animée par Jacqueline Fabre-Serris (Professeur, Université Lille 3)
9h30-9h55. Entre Artémise et Antigone : l’intelligence politique des femmes en Grèce ancienne par Giulia Sissa (Professor, UCLA Department of Political Science) ; réponse de Catherine Darbo-Peschanski (Directeur de Recherches, LAS-EHESS).
9h55-10h20. Stratégies discursives et jeu de miroirs, entre actualité politique et passé mythique à Rome : Fulvie et Livie, modèles des reines étrusques liviennes ? par Jacqueline Fabre-Serris (Professeur, Université Lille 3) ; réponse de Florence Klein (Maître de conférence, Université Lille 3), Construction et déconstruction de l'autorité féminine : l'exemple de Clodia Metelli.
10h20-10h45. Des femmes célébrées, des hommes contestés : figures littéraires de femmes de pouvoir (1er-IVe siècles), par Stéphane Benoist (Professeur, Université de Lille 3) ; réponse d’Anne Daguet-Gagey (Professeur, Université d’Artois), Un discours monumental à la gloire des femmes de la famille impériale.
10h45-11h10. Mise en récit, fiction, discours médiévaux sur l'autorité des femmes par Yasmina Foehr-Janssens (Professeur, Université de Genève) ; réponse d’Anne Paupert (Maître de conférence, Université Paris 7-Denis Diderot), L'autorité au féminin dans l'œuvre de Christine de Pizan.
11h10-11h20. Discussion
11h20-11h30. Pause
• 11h30-13h10. Le corps de l’autorité au féminin existe-t-il ? La reine : représentations, discours, liturgies. Table ronde animée par Eliane Viennot (Professeure, Université de Saint-Etienne-IUF),
• 11h30-11h45. Incarner le pouvoir féminin au temps de la mise au point de la loi salique, par Eliane Viennot (Professeure, Université de Saint-Etienne-IUF)
11h45-11h55. Olivier Szerwiniack (Maître de conférence, Université de Picardie- IUF), Les figures de reines dans l’histoire ecclésiastique de Bède
11h55-12h05. Marie-Adélaïde Nielen (conservateur en chef, Archives nationales), Sigillographie et symbolique des reines de France
12h05-12h15. Murielle Gaude-Ferragu (Maître de conférence, Université Paris XIII), La reine médiévale en images : Isabeau de Bavière, représentations et fonctions
12h15-12h25. Aubrée David (Doctorante, Université Paris IV), Louise de Savoie
12h25-12h35. Cédric Michon (Maître de conférence, Université du Maine), Les femmes et le Conseil dans l'Europe de la Renaissance
• 12h35-12h50. Autres regards. Elizabeth Ière d’Angleterre, par Margaret Jones-Davies (Maître de conférence honoraire, Université Paris IV) 12h50-13h10. Discussion.
13h10-14h30. Déjeuner
• 14h30-15h15. Allégories féminines : la liberté, la République, Marianne. Construction d’une figure symbolique ou neutralisation du féminin dans l’universel ? Table ronde animée par Myriam Revault d’Allonnes (Professeur, École pratique des Hautes Études, chercheur associé au CEVIPOF)
• Introduction par Myriam Revault d'Allonnes, avec Clément Blanc (chargé d’études documentaires, Archives nationales), Naissance et élaboration d’un système allégorique et Vincent Duclert (chercheur au CESPRA-École des Hautes Études en Sciences sociales), Marianne, ou la République au feminin ? 15h15-15h30. Discussion.
15h30-15h45. Pause.
• 15h45-17h15. Performance et modalités du discours d’autorité au féminin. Table ronde animée par Janine Mossuz-Lavau (Directeur de recherches, CEVIPOF-Sciences-Po)
Simone Veil, la femme, la ministre, les luttes. La parité, un rattrapage ?
Avec Isabelle Aristide-Hastir (conservateur en chef, Archives nationales), Myriam Revault d’Allonnes (Professeur, École pratique des Hautes Études, chercheur associé au CEVIPOF), Magali Lacousse (conservateur en chef, Archives nationales), Agnès Audier (Partner and Managing Director de Boston Consulting Group, ancien conseiller de Simone Veil), Bertrand Fragonard (président du Haut Conseil de la Famille, ancien conseiller de Simone Veil), Jean-Paul Davin (directeur associé de Lysios Public Affairs, ancien conseiller de Simone Veil).
17h15-17h30. Discussion.
L’autorité au féminin. Discours et représentations, de l’Antiquité à nos jours
Journée d’étude
Date: 25 juin 2013, 9h-17h30
Lieu: Archives nationales, hôtel de Rohan 87 rue Vieille du Temple, 75003 Paris
]]>Cap au Sud! A Marseille plus précisément: capitale européenne de la culture, la cité phocéenne accueille également l'Europride du 10 au 20 juillet 2013. C'est dans ce contexte que le Centre Evolutif Lilith organise la première euroLESBOpride. Evénement lesbien féministe non-mixte, soutenu notamment par la Marche Mondiale des Femmes, Osez le féminisme, Femmes solidaires, cette pride d'un nouveau genre se veut un retour aux racines militantes. Accessible, convivial et festif, le programme de ces dix jours est ultra-complet. Rien à voir avec les habituelles prides commerciales ou les colloques universitaires qui laissent de côté les associations (sans parler du dernier organisé le 14 juin par le Bureau de l'égalité de Vaud et qui a provoqué un tollé parmi les femmes syndicalistes féministes), il s'agit plutôt de se ressourcer, de se retrouver, de débattre ensemble. Echanges culturels, sportifs et militants donc et qui plus est dans un cadre agréable. La Suisse y sera représentée par l'association Les Klamydia's et par Rina Nissim qui présentera, sous sa casquette d'éditrice, le documentaire de Dagmar Schultz sur Audre Lorde.
Demandez le programme ici !
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Que les afiscionados de dramaturgie se réjouissent: Manon Pulver fait un passage dans la campagne genevoise. C'est en effet aux Maisons Mainou, résidence suisse d'écriture dramatique et de musique pour la scène, qu'elle nous donne rendez-vous pour un café littéraire impromptu. A cette occasion, la comédienne Anne-Laure Luisoni lira des extraits du "Vent chantait sur l'Atlantique".
Notez dans vos agendas encombrés cette date qui vous donnera, à n'en pas douter, une bouffée d'air frais.
Le café littéraire de Manon Pulver
Date: mercredi 22 mai 2012 à 19h
Lieu: Maisons Mainou Route de Pressy 48 1253 Vandoeuvres
Plus d'infos: www.maisonsmainou.ch
]]>Fondateur de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, Louis-Georges Tin donne une conférence publique, ce mardi 30 avril, à Uni Dufour, intitulée "Comment peut-on être hétérosexuel? Contribution à l'histoire de l'hétérosexualité".
Cette conférence au titre provocateur abordera la "création de l’hétérosexualité". Docteur en histoire, Louis-Georges Tin fait sortir cette dernière, selon ces propres mots, de l’«ordre de la Nature» pour la faire entrer dans l’«ordre du Temps», c’est-à-dire dans l’Histoire.
Louis-Georges Tin est maître de conférences à l'Université d’Orléans. Il est notamment l'auteur de L’Invention de la culture hétérosexuelle. Par ailleurs, il est président et fondateur du Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN).
Conférence publique, mardi 30 avril, à 18h30
Lieu: Auditoire U300, Uni Dufour (24, rue Général -Dufour)
INVITATION
Le Comité Directeur du DAS-CAS Formation d'adultes a le plaisir de vous inviter au prochain après-midi de formation continue
«La formation a-t-elle mauvais genre ? »
par Caroline Dayer
Maître assistante, SSED, Université de Genève et chercheuse associée, Institut d'Etudes Genre, l’Université de Genève
Mardi 23 avril 2013, de 16h à 18h30
Maison des associations socio-politiques, salle Dumont
Rue du Vieux-Billard 8 -1205 Genève
Présentation de la thématique :
Qu’est-ce que le genre ? En quoi concerne-t-il la formation ? Quels sont les enjeux et les pistes qui en découlent?
Partant de l’articulation entre rapports sociaux de sexe et division sexuelle du travail, nous proposons un éclaircissement sur le genre et les notions qui lui sont associées.
De l’intériorisation des stéréotypes aux interactions professionnelles, du plafond de fer aux parois de verre, nous verrons en quoi le genre traverse la socialisation individuelle et collective, la construction des savoirs et les processus formatifs. Des outils pour interroger la formation des adultes seront proposés avant de terminer par une mise en perspective des questions de genre dans la problématique plus générale des discriminations.
Merci de vous inscrire en ligne, jusqu'au vendredi 19 avril 2013 :
https://cms.unige.ch/outils/limesurvey2/index.php/466399/lang-fr
Rencontre avec Christiane Perregaux, auteure du livre : Une Genevoise aux passions discrètes: Germaine Duparc, scientifique et pédagogue aux Editions Suzanne Hurter.
Retraçant le parcours de Germaine Duparc, Christiane Perregaux dévoile des facettes inconnues de sa biographie qui ont imprégné le projet pédagogique de la Maison des Petits que Germaine Duparc a dirigée durant plus de trente ans. Ce projet a été poursuivi après sa retraite en 1978 à l’école primaire de Saint Antoine.
Biologiste, docteure en anthropologie, passionnée de préhistoire, Germaine Duparc fut elle-même élève à la Maison des Petits. En 1945, elle hérite de la direction de cette école. Elle quitte alors une carrière scientifique prometteuse avec l’anthropologue Eugène Pittard et se mue en pédagogue active, donnant une stature internationale à cette école réputée par sa pédagogie d’avant-garde et ses recherches à l’Institut Jean-Jacques Rousseau fondé par Edouard Claparède en 1912.
La présentation sera suivie d’une discussion avec la participation de Francia Leutenegger et Glais Sales Cordeiro, coordinatrices du Réseau de la Maison des Petits.
Une verrée sera offerte à l’issue de la rencontre.
Date: Lundi 18 mars à 20 heures
Lieu: Ecole de Saint Antoine, dernier étage Promenade Saint Antoine 8, Genève, Vieille Ville
Organisation : Kyrielle, association culture et genre et Association des Parents d’Elèves du Centre Ville (APECV)
Site: http://www.editions-hurter.ch/pages/beaux-livres/duparc.html
Photo DR
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A l'occasion du 8 mars, la Marche Mondiale des Femmes (MMF)-Genève et E-CHANGER vous invitent à une soirée d’échanges et de débats sur les luttes des femmes du Burkina Faso, des travailleuses sans statut légal et des militantes féministes à Genève.
Dans le cadre de la campagne «Femmes d’Afrique en marche», nous recevrons à Genève AWA OUEDROGO, une des responsables de la Marche Mondiale des Femmes (MMF) au Burkina Faso et FREDERIQUE SORG, coopér-actrice de E-CHANGER depuis 3 ans sur le terrain avec la MMF pour organiser une rencontre sur nos expériences. Notre but sera de débattre ensemble et d’échanger sur les sujets qui nous préoccupent, sur nos luttes et les solutions envisagées.
Dans l’ambiance conviviale de la Maison des Associations, nous pourrons entendre nos amies du Burkina Faso sur leurs projets. Nous aurons également l’occasion d’entendre le point de vue de SILVIA MARINO sur la campagne nationale «Aucune employée de maison n’est illégale». CAROLINA ERASO présentera les engagements actuels de la MMF en Suisse.
Lieu: Maison des Associations, salle Gandhi
Date: 8 mars 2013 Horaires: 19h Table ronde et débat/ 20h30: Verrée / 21h30: Animation musicale avec le groupe burkinabé LIMANIYA
Pour la journée internationale des femmes, le programme s'annonce riche et varié. La Ville et le bureau de l'égalité de l'Université mettent leurs idées en commun pour proposer différents rendez-vous. D'autres manifestations émailleront cette journée.
12h15-13h45 / UNI MAIL / REMISE DES PRIX / Boursières d’excellence et les Olympes de la Parole
L’Association genevoise des femmes diplômées des universités (AGFDU), le Bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes (BPE) du département de la sécurité, le Département de l’instruction publique, de la culture et du sport (DIP), ainsi que le Bureau de l’égalité de l’université de Genève ont le plaisir de vous inviter à la remise des prix du concours des Olympes de la parole intitulé « J’ose choisir » suivie de la remise de la distinction des Boursières d’excellence. Cet événement bénéficie de la présence de Jean-Dominique Vassalli, recteur de l’Université de Genève, de Marianne Frischknecht, secrétaire générale du département de l’instruction publique, de la culture et du sport (DIP) et de Laurent Forestier, secrétaire général adjoint chargé de communication du département de la sécurité (DS).
11:30-12:15 Buffet
12:15 Mot de bienvenue
12:20-12 :40 Allocutions de M. Vassalli, Mme Frischknecht et M. Forestier
12:40-13:15 Olympes de la Parole, remise des prix et présentation orale de la classe lauréate
13:15-13:45 Boursières d’excellence, remise de la distinction
Le programme « Boursières d’excellence » prime des projets de chercheuses qui se distinguent par leur profil académique de haut niveau, une approche passionnante et créative de leur discipline et la richesse de leur réseau scientifique. www.unige.ch/rectorat/egalite <http://www.unige.ch/rectorat/egalite>
SUITE DU PROGRAMME AVEC LE FESTIVAL DES DROITS HUMAINS
Violée et torturée à mort dans un bus en décembre 2012, Jyoti Singh est devenue le symbole des milliers d’anonymes victimes du crime le plus répandu au monde.
Loin d’être un fait divers, le viol est un crime universel et effroyablement massif. En Afrique du Sud, les lesbiennes sont la cible de viols correctifs. En RDC, le viol est devenu une arme de guerre. En France, une femme est violée toutes les 8 minutes.
18h30-01h00 / SOIREE : L’ENGAGEMENT DES FEMMES POUR LES DROITS HUMAINS
Lutter contre les violences sexuelles : regards croisés Nord-Sud
Entrée libre
Soirée co-présentée avec la Ville de Genève et l’Université de Genève, avec le soutien de la mission permanente de la France auprès de l’ONU à Genève.
18h30 / GRUTLI / FILM-RENCONTRE
Difficult love de Zanele Muholi
Suivi de la discussion avec la réalisatrice
La photographe et réalisatrice, Zanele Muholi est une artiste sud-africaine engagée, lesbienne, féministe et noire. Son film, réalisé en 2010, apporte un regard vibrant sur les vies et les amours des femmes lesbiennes dans l’Afrique du Sud contemporaine. Il dénonce les violences et les stigmatisations dont ces femmes font l’objet, et notamment la pratique terrible des viols correctifs qui sont monnaie courante en Afrique du Sud.
20h30 / ARDITI / FILM
Outlawed in Pakistan deHabiba Nosheen et Hilke Schellmann (39 minutes)
Une jeune fille pakistanaise accuse quatre hommes de son village de l’avoir kidnappée et violée trois jours durant. Mais, les lois tribales la condamnent à mort. Elle et sa famille vont alors déménager à Karichi pour éviter la sanction et vont lutter pour que l’affaire soit traitée en justice et que ces hommes soient condamnés. Une histoire poignante qui ouvre la voie de la dénonciation des viols « gang-raping » très fréquents au Pakistan.
21h15 / ARDITI / TABLE RONDE
Comment lutter contre le viol, ce fléau ? Par des lois plus restrictives, une surveillance policière accrue ? Ou par un changement social profond ? Car le viol n’est pas seulement un acte sexuel, mais un acte de pouvoir sur l’autre, ancré au plus profond des rapports sociaux : les rapports de genre et de domination.
Panel des invitées :
Modération ; Brigitte Mantilleri, déléguée du Bureau de l'égalité, Université de Genève.
Ratna Kapur, professeure de droit, Jindal University, Inde.
Zanele Muholi, photographe, réalisatrice, activiste visuelle, Afrique du Sud.
Marylène Lieber, professeure associée à l’institut des Etudes genre, Université de Genève.
Coline de Senarclens, membre du collectif Slutwalk Suisse et militante sex-positive, Genève.
22h30 / ORANGERIE DU GRUTLI / VERREE
Organisée par la Ville de Genève.
L’association Lestime et le café-librairie Livresse proposent une verrée littéraire et engagée jusqu’à 1h00 du matin.
La saison 2012-2013, intitulée Combats de femmes, se termine le 2 mars avec Women Without Men,le premier long-métrage de l’artiste plasticienne d’origine iranienne Shirin Neshat. Basé sur le roman éponyme de l’écrivaine Sharhnush Parsipur, Women Without Men met en parallèle la mort de la démocratie iranienne lors du coup d’Etat de 1953 avec le parcours de quatre femmes en quête de leur propre vérité.
La projection sera suivie par une conférence intitulée Iran : la Voix mystique, donnée par Georges A. Bertrand, photographe et historien d'art. Ce spécialiste de la culture islamique, de sa religion et de son art, a enseigné dans plusieurs universités du Proche et Moyen-Orient et exercé des fonctions d’Attaché culturel dans ces mêmes régions.
Après un éclaircissement du contexte historique, politique et religieux du récit, Georges A. Bertrand évoquera la condition de la femme dans ce cadre, au-delà des préjugés et des généralisations. Puis il s’attachera à mettre en lumière ce qui, dans le film, est issu de la mystique iranienne et ce qui fait partie de l’oeuvre de Shirin Neshat.
Une belle occasion de voir ou de revoir, sur grand écran et en 35mm, un film à l’esthétique sublime dans lequel rêve et réalité se mêlent sans cesse.
Women Without Men (Shirin Neshat, 2010, Allemagne/Autriche/France, 1h35, 35mm, VO ST FR) Lion d'argent au festival de Venise 2010
Samedi 2 mars 2013 à 14h
St-Gervais Genève Le Théâtre, rue du Temple 5, 1201 Genève
Réservations et billetterie : 022 908 2000
A relire, la critique de Briana Berg sur le film:
www.lemilie.org/index.php/rencontres-culturelles/cinema
Dans le cadre de la Semaine de l'égalité des Bibliothèques municipales, une table ronde est organisée sur le thème "Nouvelles parentalités, une chance pour l'égalité hommes-femmes ?" avec Anne Bisang, comédienne et metteuse en scène et Stéphanie Pahud, linguiste (UNIL); modération : Caroline Dayer, enseignante et chercheuse à l'UNIGE. Notez le rendez-vous!
Lieu : Bibliothèque des Pâquis
Date : le 7 Mars 2013 Horaire: 19h
entrée libre
Pour celles et ceux qui n'ont toujours pas vu ce documentaire, qui retrace le parcours en Europe d'Audre Lorde, auteure noire lesbienne, c'est l'occasion. The Berlin Years explore un chapitre peu connu de sa vie, période au cours de laquelle elle a contribué à créer le mouvement afro-allemand et s'est engagée sur la scène politique et culturelle allemande, avant et après la chute du mur de Berlin. Audre Lorde a notamment encouragé les femmes noires allemandes à écrire et à publier afin d'affirmer leur identité, leurs droits et leur culture dans une société qui les isolait et les réduisait au silence. Dans le même temps, elle a poussé les femmes blanches allemandes à reconnaître leurs privilèges et à les utiliser de manière constructive.
Ce film présente des archives personnelles inédites de la réalisatrice Dagmar Schultz, et des images étonnantes d’Audre Lorde en privé.
Audre Lorde, The Berlin Years - 1984 to 1992
de Dagmar Schultz 79 ' sous-titré français
mercredi 27 février à 19 h à Fonction Cinéma 16bd du Général-Dufour, Genève
La projection sera suivi d'un débat sur les liens entre racisme-sexisme-impérialisme.
Les filles de Lestime se prennent pour des Kings le 2 mars prochain: pour celles et ceux qui auraient raté l'épisode déconstruction de genre, il est toujours temps de suivre un cours de rattrapage. Force est de constater que l'offre d'ateliers drag kings,queens ou queers est en pleine expansion y compris chez les hétéros. Diane Torr a fait des émules depuis les années 80, en même temps on ne peut s'empêcher de penser que ça sent un peu le réchauffé. Vous pourriez pas imaginer autre chose? Et si on travaillait d'autres espaces que le corps? Transféministes, réveillez-vous!
Date: 2mars 2013
Atelier de 10h30 à 16h. Réservation des places par mail: [email protected] (10 places max)
+ Concert des King's Queer en soirée
Lieu : Le Cabinet – 54, bd St-Georges – 1205 Genève
www.kingsqueer.com
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Festival rature
Date: 15-16-17 février
Lieu: Spoutnik et théâtre de l'Usine
]]>L'Espace Saint-Gervais poursuit son cycle L'Image et le sacré, intitulée Combats de femmes avec la projection d'un film inédit en Suisse Daughters of the Dust (Julie Dash, 1991, USA, 1h52), inscrit par la Librairie du Congrès au Registre national du film américain.
La projection sera suivie d'une conférence intitulée Les filles de la poussière : une rencontre spirituelle africaine et américaine, donnée par Anne Crémieux, maîtresse de conférences à l’Université de Paris Ouest Nanterre; auteure de Les Cinéastes noirs américains et le rêve hollywoodien, L’Harmattan, 2004.
Situé en 1902 au sein d’une famille de paysans gullah, peuple noir américain des îles de Caroline du Sud, Daughters of the Dust fait la lente chronique de leur préparation à l’immigration vers le continent et ses opportunités, symbolisés par la présence d’un photographe invité à consacrer ce moment pour les générations futures. Cette décision divise la famille, les aïeuls tentant de prévenir leurs enfants et petits-enfants des dangers de la société moderne, que les spectateurs savent hautement raciste, à l’époque où le Ku Klux Klan est en plein essor. Dans cette société matriarcale, ce sont les femmes qui dominent le débat et qui occupent le centre de l’écran, tout en laissant entrevoir une société où les hommes ne sont ni impuissants, ni absents.
Julie Dash présente une communauté déchirée entre tradition et modernité, entre christianisme et spiritualité yoruba, importée d’Afrique et transformée par l’expérience de la diaspora noire. La caméra d’Arthur Jafa capture cette spiritualité humaine dans la nature qui les entoure, et que les hommes et les femmes transforment de leur présence, de leur art et de leur histoire.
Date: Samedi 26 janvier 2013 à 14h
Lieu: St-Gervais Genève Le Théâtre, rue du Temple 5, 1201 Genève
Réservations et billetterie : 022 908 20 00
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******* Apéro-soupe et discussion, le vendredi 25 janvier à 18h, ******
dans les locaux de l’association Camarada, chemin de Villars 19, 1203 Genève. Dans le cadre de sa première campagne de récolte de fonds pour un lieu d’accueil construit par «Passion Rurale», cette soirée sera l’occasion de discuter :
• d’empowerment, c’est-à-dire la prise de force et d’autonomie des femmes par l’organisation collective et la réappropriation de techniques souvent accaparées par les hommes, comme dans le bâtiment et l’agriculture,
• de solidarité et d’écologie pratique, ou comment lutter contre la précarité des femmes en renforçant les liens ville-campagne, en développant des jardins alimentaires et médicinaux...
Plus d'info:
Association L’échappée c/o Lestime rue de l’industrie 5 - 1201 Genève
[email protected]
Marcela San Pedro est une danseuse de renom, formée à la prestigieuse Folkwang Hochschule de Essen. En 1994, elle obtient le premier prix de chorégraphie au Certamen Coreografico de Madrid. Elle travaille à Genève, en France et en Allemagne. Depuis 15 ans, elle danse au sein de la compagnie Noemi Lapzeson/Vertical Danse. C’est en 1999 qu’elle fonde la compagnie Le Ciel Production, afin de produire ses propres créations. Elle collabore avec les metteurs en scène A. Novicov, M. Boesh, M. Liebens et J. Richer.
Dans Silence/on pense…, Marcela San Pedro réunit sept femmes-artistes. Musiciennes, danseuses, comédienne, auteure, pour questionner leur rapport à être au monde ici et maintenant. Par leur art, elles explorent les vibrations qui les traversent, enrichies des mots de Julie Gilbert, Virginia Woolf, Hanna Arendt, Simone de Beauvoir, Nelly Arcand, Judith Butler et Virginie Despentes parmi d’autres.
A partir de quatre résidences-ateliers de recherche sur quatre saisons en 2012, s’est construit Silence/on pense…, un univers fait de tensions entre le dedans, cet intime singulier, et le dehors, l’autre, le monde. Ont été invités à participer aux recherches notamment Sylvie Kleiber, scénographe, Joël Maillard, auteur, comédien, metteur en scène et le quatuor à cordes Les Barbouzes de chez Fior.
Autour d’une table, traversée par les mots des auteures, ces sept artistes-femmes se sont emparées des matières, de leur instrument, afin de tenter de mieux comprendre le féminin et donc aussi le masculin. Elles nous livrent leurs impressions, leurs sensations et nous les transmettent par la geste artistique.
Questionner, porter témoignage, tester des réponses, toujours privilégier des échanges, tels sont les éléments qui conduisent sept femmes à explorer l’espace, les sons, les mots action/poésie, les mouvements de cette condition féminine tant de fois articulée/déclinée, enchantée/désenchantée, fragile et exposée, soumise et rebelle.
Silence/on pense…de Marcela San Pedro
Lieu : Théâtre du Galpon/Genève 2, rte des Péniches, Genève
Date: du 18 au 30 décembre 2012, du mardi au samedi à 20h, dimanche à 18h
Relâches les 24, 25 et 26 décembre 2012
Conception/création : Marcela San Pedro/Le Ciel Productions
Avec la collaboration de : Caroline de Cornière, Elsa Dorbath, Julie Gilbert, Charlotte Maclet, Fanny Martin-Loren, Pascale Vachoux, Gilles Abravanel et Colin Legras.
Administration : Lili Auderset/Pâquis Production
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Ne manquez pas cet événement! L'initiative participe au travail de mémoire et à l'écriture de l'histoire des femmes. L'association Kyrielle organise une soirée lecture-chant au Bateau-Lavoir, clin d'oeil à ces femmes qui passaient du temps pour la lessive. "La Frisée", le "Paradis" et le "Fin du siècle" font partie des nombreux bateaux-lavoirs de Genève dont le dernier disparaît en 1941. Reconstruit dans le cadre du projet "Fil du Rhône", le nouveau Bateau-lavoir évoque le souvenir du travail de lessive des lavandières, employées et ménagères. La soirée propose de faire revivre des dialogues de femmes à partir de la lecture d'extraits de la pièce "Le Lavoir" par des comédiennes et du metteur en scène, Patrick Brunet, du Théâtre En-Jeu. Alda de Giorgi, membre du Collège du travail, retracera quelques éléments historiques de la lessive au vingtième siècle.
JOURNEES DE LESSIVE
Date: mercredi 28 novembre à 20 heures
Lieu: BATEAU-LAVOIR entre les Halles de l'Ile et le Pont de la Couleuvrenière, arrêt Bel-Air
Entrée libre
Evénement soutenu par le SPPE
Plus d'infos: [email protected]
Lestime propose d'explorer certaines pratiques artistiques à travers le regard de deux cinéastes. C'est en remontant le temps que la découverte se fera puisque les documentaires reviennent sur une artiste queer des années 20 et sur l'émergence des artistes féministes des années 70.
Playing a Part : l'histoire de Claude Cahun
Documentaire de Lizzie Thynne, 45 mn
La photographe et écrivaine française Claude Cahun, née Lucy Schwob (1894-1954), a développé une œuvre d’une troublante modernité, interrogeant et déconstruisant sa propre image et celle du genre.
La côte d'Eve - Une histoire des femmes artistes aux USA de 1970 à 2006
Documentaire d'Odile Foucaud, France, 57 min.
Ce film nous montre comment les femmes ont révolutionné les pratiques artistiques depuis les années 1970, en s'inspirant notamment des théories féministes.
Lieu: Lestime 5, rue de l'Industrie1201 Genève 022/797.27.14www.lestime.ch
Date: vendredi 23 novembre à 20h
Le 14 juin 1991, une grève générale du travail des femmes est organisée en Suisse. Dans les usines, les écoles ou à la maison, des milliers de femmes déposent leurs instruments pour manifester leur mécontentement avec le mot d'ordre "Les femmes bras croisés, le pays perd pied".
Vingt ans après cette date historique, une journée de mobilisation est organisée dans toute la Suisse. Syndicats, groupes locaux, commissions s'organisent. Discours, manifestations et relais médiatique marquent le coup.
Ce 14 juin 2011, Ané El décide de suivre le cours de la journée à Lausanne à travers le viseur de sa caméra. Un an plus tard, au montage, l'angle du film devient de plus en plus clair: il s'agira de questionner la place que les féministes veulent aménager aux hommes cisgenres* dans leurs luttes, et la perception de leurs stratégies d'émancipation par rapport à eux.
Cette année 2011-2012 a été riche en évènements et expériences féministes à Lausanne. Il y a eu le 14 juin en 2011, mais aussi, en 2012, la marche de nuit non mixte en août, l'expo et la brochure du collectif Sous le tapis le pavé en septembre, un congrès académique à l'Unil, et d'autres choses. Certains de ces évènements étaient mixtes, d'autres non. L'idée de ce film c'est d'ouvrir le débat. Qu'apporte le fait de militer en non mixité, quels sont les doutes sur la question? Quelles expériences vécues ont fait changer d'avis ces féministes, de quelle manière lutter? Comment gérer les présences de mecs cisgenres (et tout ce que ça implique) dans des espaces féministes...
* (c'est-à-dire qui ont été assignés au sexe et au genre masculin à leur naissance et qui n'ont pas connu de parcours trans)
Des poissons à bicyclettes, un film d'Ané El
Date: le 24 novembre 2012, dès 20h
Lieu: Cinéma Oblò, Avenue de France 9, Lausanne
Entrée libre
La projection sera suivie d'une discussion débat sur la mixité-non mixité dans les luttes féministes
21h30/22h - 00h : Set Dj Pompon
Facebook <http://www.facebook.com/events/394324197313978/?fref=ts>
Le Centre de Liaison des Associations Féminines Genevoises (CLAFG) affirme l'importance du planning familial pour la population féminine et notamment pour ses associations-membres à but social, qui adressent fréquemment des femmes à ce service qui les reçoit si nécessaire immédiatement en cas d'urgence. Une pétition est à disposition de la population genevoise qui souhaite soutenir le centre.
Elle doit être remise au Grand Conseil et à la Direction administrative des Hopitaux Universitaires Genevois (HUG) avant le 15 Novembre 2012.
Une manifestation est également prévue devant le Grand Conseil jeudi 15 novembre à 18 h 30, organisée conjointement par les syndicats (SIT et SSP) et le Comité pour l'avortement libre et gratuit.
Pour la pétition:
http://www.clafg.ch/clafg-info/actualites/article/petition-du-clafg-en-faveur-du
]]>Le viol, un crime à géométrie variable? Histoire et droit
lundi 19 novembre 2012
à 18h30 à UNI Mail, salle MR 080
Entrée gratuite
Saviez-vous qu'à l'heure actuelle, le code pénal suisse limite encore la définition du viol au fait de contraindre une personne de sexe féminin à subir l'acte sexuel? Cela a pour conséquence d'une part que d'autres formes très graves de violences sexuelles ne sont pas reconnues comme des viols, et d'autre part que les hommes ne peuvent en être victimes. Cette situation est dénoncée depuis de nombreuses années par les associations féminines et les ONGs actives sur les questions de droits humains.
Georges Vigarello, historien de renommée internationale fera état de l'évolution progressive des mentalités concernant ce crime, et expliquera comment les modifications légales successives reflètent le déplacement des sensibilités, tant au sujet des auteurs que des victimes.
Une table ronde suivra, réunissant les institutions genevoises actives sur ces questions et l'avocate pénaliste Lorella Bertani, pour mettre en lumière les enjeux qui se posent concrètement aujourd'hui dans leurs pratiques en matière de violences sexuelles.
Les 2 et 3 novembre prochains, Junko Emoto débarque à Paris avec Kegawazoku, son spectacle subversif sur le thème du chaos sexuel. Kegawazoku est un théâtre hors-norme qui signifie littéralement «la tribu des fourrures». Composée exclusivement de femmes, la troupe excelle dans le mélange des genres : parodie, burlesque, strip, le tout dans une ambiance survoltée et limite vulgaire. La meneuse, Junko Emoto, lesbienne en colère, s'inspire directement d'une troupe créée dans l'Entre-deux-guerres à Tokyo, Takarazuka, constituée de femmes pour un public de femmes et s'attache à en détourner les codes.
La pièce Le fric et les femmes a pour cadre les décombres d'un Japon aux allures de fin du monde. Comme en 1945, les femmes reconstruisent. Toutes les figures de femmes sont convoquées, de la fille de mauvaise vie à la nonne moyennement catholique, en passant par la voyante qui lit l'avenir dans les sexes… Le public européen est emmené loin, très loin de ses références. A découvrir absolument.
Le fric et les femmes
Date: 2-3 novembre 2012
Lieu: Maison de la Culture du Japon 101 bis, quai Branly 75015 Paris. Métro ligne 6 : Bir-Hakeim.
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A l’occasion de la venue à Genève de Mina WATANABE, secrétaire générale du Women’s Active Museum on War and Peace (Tokyo), l’Institut des Etudes Genre de l’Université de Genève organise une conférence publique à deux voix :
La question des «femmes de réconfort» : histoire, mémoires, enjeux politiques
Françoise Thébaud, professeure invitée, associée à l’Institut des Etudes genre
Connecting Past and Present : ”Comfort Women” and the Women’s Tribunal 2000
Mina WATANABE, secrétaire générale du WAM
La conférence de Mme Watanabe sera accompagnée de la projection d’un extrait des séances du Tribunal des Femmes à Tokyo en 2000.
Lundi 29 octobre 2012 - 18h15 à 20h00 - UNIMAIL - salle MR 040
La conférence est ouverte à tout public.
© Photo du musée à Tokyo
L’association Viol-Secours dénonce la double violence dont sont victimes les femmes «sans statut légal» lorsqu’elles portent plainte pour violences. La justice, au lieu de sanctionner les agresseurs en les remettant face à la responsabilité de leurs actes, semble actuellement plus pressée de dénoncer les femmes «sans statut légal» auprès de l’Office cantonal de la population.
C’est pour dénoncer de tels agissements et ne pas demeurer uniquement témoins de ces violences sexistes que l’association organise un rassemblement solidaire auquel vous êtes cordialement
convié-e-s, le
VENDREDI 19 OCTOBRE 2012 à 16H30
Place du Bourg-de-Four, Genève
]]>Du 12 au 22 octobre à la Maison de quartier de Carouge à Genève, se tient l'exposition "En marche" de Claire Malen. Une exposition photographique et sonore sur la Marche mondiale des femmes de 2010.
Vernissage le vendredi 12 octobre à 17h30
Projection le jeudi 18 octobre à 19h30 de "Carole Roussopoulos, une femme à la caméra" de Emmanuelle de Riedmatten.
Plus d'nfos sur www.marchemondiale.ch
Journée d’action planétaire le 28 septembre
Cette journée est une bonne occasion pour se mobiliser. Dans le monde entier des milliers de voix s’élèveront ce jour-là pour revendiquer
le droit à l’interruption volontaire d’une grossesse, légale et sûre
En Suisse, les féministes se mobiliseront pour informer et lutter contre l’initiative qui remet en cause le remboursement des avortements légaux. Plus d'infos sur www.marchemondiale.ch ou sur www.comite-alg.org
]]>A l'issue de la représentation « Mais que veulent-elles encore ? Encore ! » (début de la représentation : 19h), une table ronde est organisée par l’Association vaudoise pour les droits de la femme (ADF) et le Bureau de l’égalité du canton de Vaud. Plusieurs spécialistes discuteront du thème hélas récurrent: à travail égal, salaire égal.
Date: jeudi 20 septembre 2012
Horaire: 20h
Lieu: Théâtre Pulloff, 10 rue de l'industrie à Lausanne
Intervenantes: Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise et professeure en droit; Christine Sattiva Spring, docteure en droit, spécialiste FSA en droit du travail, chargée de cours à l’UNIL et Magaly Hanselmann, déléguée à l’égalité et cheffe du Bureau de l’égalité du canton de Vaud.
]]>L'artiste féministe Joana Vasconcelos provoque déjà la polémique avec ses oeuvres monumentales présentées à Versailles. Pourtant la censure a bien allégé le programme en ôtant certaines pièces jugées trop explicites. Au château de Versailles, tss, tss... Ses murs en ont vu d'autres.
Après Jeff Koons, Takashi Murakami, Xavier Veilhan et Bernar Venet, une femme va donc pour la première fois exposer de l'art contemporain à Versailles jusqu'au 30 septembre: Joana Vasconcelos s'installe tout l'été au Palais. Qu'a-t-elle pour autant de féministe? C'est assez tendance chez les jeunes artistes en quête de sens de soudain se revendiquer du féminisme, ça fait genre, mais ça le fait pas toujours forcément. Prenez par exemple sa Marilyn, une paire de stilettos géants posés au beau milieu de la galerie des Glaces. De loin, ça ressemble à de la déco, limite c'est joli. Portant quand on s'approche on voit que c'est un assemblage de casseroles rutilantes, briquées par la parfaite maîtresse de maison. Joana Vasconcelos explique que ses oeuvres s'appuient sur une critique féministe: la double-injonction faite aux femmes, sois-belle-et-ne-sors-pas-de-ta-condition, reste valable malgré l'émancipation. Les Occidentales peuvent certes s'acheter des produits de luxe comme des stilettos mais les casseroles rappellent qu'elles ne sont que des femmes. Joanna Vasconcelos ne se cache donc pas derrière un pseudo concept qui donnerait du contenu à ses oeuvres. Non, elle va même plus loin, en revalorisant et en réhabilitant l'artisanat féminin, les gestes des femmes qui travaillent des matières qui ne sont ni du béton ni de la pierre mais du tissu, de la ficelle. En témoignent son équipe et sa manière de construire ses projets. Faire alors partager sa vision aux curateurs et autres directeurs d'institution n'est pas toujours simple.
Sa pièce censurée par la direction du château de Versailles, La Fiancée, fut l'oeuvre majeure de la Biennale de Venise de 2005. En forme de lustre XVIIIe siècle, elle est entièrement composée de tampons hygiéniques à la blancheur immaculée. L'artiste aurait voulu l'accrocher dans la galerie des Glaces. Sa demande a été rejetée au motif de son caractère sexuel. Là encore, on s'interroge sur la pudibonderie des censeurs. Le premier usage d'un tampon hygiénique n'a pas grand'chose de sexuel... La Perruque (un oeuf surdimensionné duquel s'échappe des mèches de cheveux) a elle aussi été refusée. Par contre, l'objet volant intitulé Mary Poppins, en référence à la femme libre et la suffragette du roman de Pamela Travers, a trouvé sa place dans un escalier.
Heureuse mais frustrée, Joana Vasconcelos raconte le montage difficile d'une exposition qui vaut absolument le déplacement. Cet été, ce n'est pas le roi-soleil qui va vous enflammer mais les oeuvres d'art installées dans son château.
"Joana Vasconcelos Versailles", château de Versailles, place d'Armes, 78 000, Versailles.
Du mardi au dimanche de 9 heures à 18 h 30 pour les grands appartements, de 8 heures à 20 h 30 pour le parc.
Entrée : 18 €.
Jusqu'au 30 septembre.
© Photo DR, La Fiancée de Joana Vasconcelos
]]>Le 14 juin se tiendra la dernière conférence du cycle "Excellentes, vous avez dit excellentes" initié par le bureau de l'égalité de l'Université de Genève, qui sera donnée par Brigitte Grésy, sur le thème de «L’excellence, au-delà du sexisme ordinaire». Son propos s’inscrit dans le prolongement direct de son livre Petit traité contre le sexisme ordinaire, un manuel de résistance stimulant pour débusquer, comprendre et combattre les mille et un traits du sexisme ordinaire dans le monde du travail. A travers un certain nombre d’histoires recueillies dans le public et le privé au cours de ses différentes fonctions de responsabilité, Brigitte Grésy, agrégée de lettres et auteure du Rapport sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, analyse le piège millénaire des représentations et des stéréotypes et propose des pistes concrètes pour les dépasser et s’affirmer. Elle devrait également présenter des exemples extraits de sa dernière étude où l’ambivalence des hommes sur la question de l’égalité dans l’entreprise est mise à nu.
Un événement à ne pas manquer.
Date: 14 juin 2012 à 18h30
Lieu: Uni Dufour, salle U600
www.unige.ch/egalite
]]>Après Rome en 2008, le canton de Neuchâtel en 2009, Jérusalem et Ramallah en 2010, de New York à Las Vegas en 2011, Eternal Tour est à Genève en 2012 et finit sa course à São Paulo au mois de septembre de la même année. Eternal Tour est un projet de recherche international, accumulant expériences et connaissances sur une durée de cinq ans.
Ce n'est qu'à ce moment que s’est posée la question des féminismes. On n'y croyait plus. Au coeur de ce vaste projet, le Feminist International Forum (FIF) réunit à la fois des théoriciennes, des activistes et des artistes venues discuter des perspectives offertes par les gender et queer studies dans un prisme globalisé et cosmopolite. Avec ces grilles de lecture multiples, le statut de la femme artiste, sert de base à ce débat organisé autour des thèmes des frontières, de la fiction et de la représentation.
Feminist International Forum (FIF)
Un projet de Donatella Bernardi, Michaela Büschi, Noémie Étienne, Vidya Gastaldon et Nadia Radwan
Coordination : Catalina Ravessoud
BAC, Bâtiment d’art contemporain Salle de conférence 28, rue des Bains, 1205 Genève
Jeudi 7 juin 2012 Session inaugurale, dès 19h
Vendredi 8 juin 2012 Conférences et débats, de 9h30 à 17h30
Samedi 9 juin 2012 Conférences, débats et table ronde, de 9h30 à 17h30
Modératrices : Silvia Ricci Lempen, Fenneke Reysoo et Christine Verschuur
Ce prix, créé en 2001, rend hommage à des femmes de tous âges et nationalités que des circonstances souvent dramatiques ont conduites à s’exiler en Suisse. Leurs parcours en ont fait des modèles d’intégration et d’engagement. Depuis onze ans, plus d’une centaine de femmes ont obtenu cette distinction, provenant de 43 pays du monde.
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Une proposition de La compagnie des basors
d’après ‘Notes de chevet’ de Sei Shônagon
Playliste est un projet pluridisciplinaire participatif, basé sur un travail d’écriture et de vidéo qui réunit des personnes d’âges, de provenances et de milieux sociaux divers, toutes résidentes à Genève.
Chacun-e est invité-e à écrire ses propres textes inspirés des titres de Sei Shônagon, dont la liste se trouve ci-dessous, et à les lire devant une caméra (sur rendez-vous). Les portraits vidéo, anonymes, seront réunis sur un site internet, qui s’alimentera au fur et à mesure des portraits réalisés. Ce procédé permettra de faire apparaître chaque personne dans sa spécificité et sa subjectivité tout en formant progressivement une photographie plus générale de notre environnement social.
Pour vous faire une idée, vous pouvez visionner quelques extraits de la vidéo du dernier spectacle des basors, Notes de chevet, à l’origine de Playliste, sur le site de la compagnie: www.basors.ch
Première session de tournage: mai-juin 2012. Lancement du site: septembre 2012
]]>Si dans cette chambre un ami attend...
Depuis 2008, la recherche de Perrine Valli interroge une manière de mettre en scène des sujets de société ou politiques. Son travail chorégraphique s’articule autour du lien entre narration et abstraction. Ces deux dernières années, elle s’est plus particulièrement penchée sur la question de l’identité sexuelle. Dans «Je pense comme une fille enlève sa robe», elle abordait le thème de la prostitution et dans « Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt» il s’agissait d’une réflexion sur la Genèse. Sa nouvelle création tend à explorer ce sujet en mettant l’accent sur la construction identitaire, notamment à travers le mythe d’Oedipe.
À partir du postulat de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient», Perrine Valli invite à répondre à la question: Comment devient-on femme? en s’inspirant également du conte de «peau d’âne» et des théories psychanalytiques comme le «complexe d’électre» décrit pour la première fois par Jung. «Si dans cette chambre un ami attend...» ne représente pas l’histoire du mythe mais développe plutôt dans la mise en scène l’aspect mental et imaginaire de ces diverses sources grâce au langage abstrait de la danse. La chorégraphe revient à la forme solo interprétée par elle-même afin de travailler de manière introspective dans la recherche du mouvement. Elle sera accompagnée d’un figurant - un homme d’environ septante ans - pour exprimer dramaturgiquement la notion de rapport.
Les thématiques du rapport père-fille / fille-père, la mort comme métaphore, comme mort du rapport parent-enfant, et la sexualité imaginaire, fantasmatique (interdits, désirs, refoulements, rêves, ...) seront évoqués sur scène et traduites par le langage corporel.
La scénographie s’inspire du travail sculptural de l’australien Ron Mueck dont les oeuvres monumentales ou minuscules créent une tension entre le monde réel et fantasmagorique. L’accent sera en effet mis sur les rapports d’échelle à travers la vidéo, l’image, la lumière ou la délimitation spatiale.
Quant au titre «Si dans cette chambre un ami attend...», il est emprunté à Emliy Dickinson. L’espace imaginaire décrit dans les textes de la poétesse tisse des liens entre le travail scénographique, visuel, sonore et chorégraphique.
Date
du 14 au 25 mars 2012 à 20h30 samedi à 19h, dimanche à 18h. Relâches lundi et mardi
° Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du jeudi 15 mars 2012
Lieu
L’adc à la Salle des Eaux-Vives 82-84 rue des Eaux-Vives
> Bus n°2 et n°6 arrêt Vollandes
]]>Pour lancer cette nouvelle série d'entretiens, le Musée international de la Réforme convie Anne Bisang et Laurence Bisang. Suite au succès du printemps passé, le MiR remet ses clés, le temps d’une soirée à deux personnalités de la scène culturelle romande pour un échange inédit! Autour de quelques objets du Musée, quels sont leurs "coups de cœur", réflexions, et méditations de nos invitées? Quel est "leur" Musée de la Réforme?
Mercredi 29 février à 18h30
Prix de la soirée CHF. 15.- tarifs réduits CHF. 10.-
Réservation conseillée sur le site internet du Musée ou au 022 310 24 31
La nouvelle loi sur les manifestations limiterait de manière grave et inacceptable les libertés d’expression, d’opinion et de réunion.
Il est essentiel de sauvegarder ces libertés face aux tentations anti-démocratiques et sécuritaires particulièrement fortes dans le contexte actuel de crises économique, sociale et environnementale.
Pour inviter publiquement à voter NON le 11 mars à cette nouvelle loi liberticide, différentes organisations appellent donc celles et ceux qui ont des raisons de manifester publiquement à venir le faire et à ainsi défendre ensemble le droit de manifester pour les thèmes et revendications qu’ils-elles ont à cœur.
Manifestation prévue le 23 février 2012, 18h devant la poste du Mont-Blanc
Plus d'infos: www.nonloimanif.ch
Comité unitaire NON à la loi contre les manifestations
CP 2089 · 1211 GENÈVE 2 · [email protected] · CCP : 12-33153-3
Une alternative de transformation dans un monde en crise
Partout dans le monde s'élèvent des voix pour proposer d'autres voies au néo-libéralisme. L’écoféminisme en est une. Ce mouvement de femmes articule les luttes pour l’écologie et le féminisme pour plus de dignité humaine et de soutenabilité dans l’égalité.
Dans les mouvements de défense de la terre, les femmes ont été et sont toujours très présentes. Elles ont notamment joué un rôle fondamental dans les combats pour la défense des forêts (au Chipko), dans les luttes contre les barrages du fleuve Narmada en Inde, ou contre les résidus toxiques du Love Canal à l’origine du mouvement pour la justice environnementale aux Etats-Unis.
Elles sont également actives dans les mouvements locaux de défense des terres communales, dans le combat pour l’espace public urbain ou pour des aliments sains. Les femmes pauvres défendent ainsi un environnement protégé, parce qu’elles en dépendent directement pour vivre.
En définitive, l’écoféminisme est un projet à la fois politique, écologique et féministe, qui légitime la vie et la diversité. Il est porté par différents courants, tant au Nord qu’au Sud, parfois essentialistes mais toujours critiques, face à la recherche de profits et l’accumulation du capital.
Pour approfondir ce thème, le groupe écosocialiste de SolidaritéS organise une soirée avec Yayo Herrero, universitaire et militante écoféministe, qui décrira les différents courants de l’écoféminisme, leur genèse, les luttes qu’ils portent, et expliquera en quoi l’écoféminisme représente une alternative de transformation face aux crises mondiales actuelles.
Conférence-débat avec
Yayo HERRERO
(Professeure à l’Université Nationale d’Education à distance de Madrid et co-coordinatrice des Ecologistes en Action, Espagne
MERCREDI 7 MARS · 20H15
Maison des associations
Salle Zazie Sadou 15 Rue des Savoises
A l'occasion de ses 75 ans, le Centre de liaison des associations féminines genevoises (CLAFG) invite l'éminente féministe Benoîte GROULT, écrivaine et journaliste.
L'événement organisé avec l'association DIVERSITES consiste en une conférence donnée par Benoîte Groult, intitulée
"Son itinéraire, ses combats et son regard sur le monde de demain !" et aura lieu le
mercredi 7 mars 2012 à 19h, en un lieu à définir ultérieurement.
Pour davantage de précisions, consultez régulièrement le site du CLAFG :
www.clafg.ch <http://www.clafg.ch>
Cette année encore, l'Espace femmes de Fribourg agit concrètement pour les femmes en proposant des formations sous forme d'ateliers du 11 février au 11 mai 2012. L'accent est mis cette fois sur les démarches administratives et s'adresse à celles qui veulent faire face à la déclaration d'impôts, aux assurances sociales, à la prévoyance professionnelle, au budget de la maison et comprendre le droit de la famille. Les initiatives de l'Espace femmes de Fribourg sont toujours très intéressantes et permettent à un public varié d'acquérir une formation rapide sur un thème précis.
Gérer soi-même les démarches administratives
Une formation qui permet aux femmes de prendre en main les démarches administratives et de se responsabiliser et se sentir autonomes.
Aménager un habitat traditionnel ou contemporain
Une formation qui a permis aux femmes d'acquérir les connaissances de base pour imaginer une rénovation ou une transformation et discuter ou négocier avec les différents corps de métier concernés.
Connaissance politique - savoir-être - communication - campagne électorale - femme en réseau
Un cours qui a permis aux femmes de prendre position dans la vie publique.
Plus d'infos sur: http://www.espacefemmes.org
Attention: date limite d'inscription au 31 janvier 2012.
Contact: [email protected]
]]>Un cycle de conférences lance le débat autour de l’excellence académique. Le projet est soutenu par le Programme fédéral "Egalité des chances" et l’UNIGE
Cette campagne sur l’excellence menée conjointement par le Bureau de l’égalité de l’UNIGE et le Career Women’s Forum (CWF) propose des conférences pour nourrir la réflexion, suivies de workshops destinés à la relève académique (hommes et femmes). La question qui se pose est celle de l’excellence encore associée au masculin. Force est de constater que l’habitude, les préjugés, les images et les modèles font perdurer cette association. A l’UNIGE par exemple, les femmes sont majoritaires dans le corps estudiantin. L’an dernier elles représentaient 32,2% des nouvelles nominations professorales et cette année, la proportion de professeures, tous grades confondus, dépasse les 20%. Il n’en demeure pas moins que le nec plus ultra de la carrière académique – le titre de professeur ordinaire – n’est encore accordé qu’à 15,8% de femmes.
Une telle campagne a donc pour but d’interpeler la communauté universitaire, de raviver le débat autour de cette course à l’excellence, dont l’essence même favorise un certain type d’homo academicus. Surtout, l’Université se doit de mener un tel débat et de soutenir les femmes de la relève académique afin de pallier ces chiffres déficients.
La première conférence sera donnée par Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur.
| Jeudi 10 novembre à 18h|
Le sexe du cerveau: de la science aux idées reçues
par Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur Uni Dufour
Prochaines conférences: 8 mars et 13 juin 2012
La ségrégation dans l'orientation se vérifie par le fait que plus de 80% des filles choisissent un métier dit "féminin" et se limitent à des domaines comme l'éducation et le care. Afin de bousculer cet état de fait, un groupe de femmes scientifiques et d'enseignantes de San Francisco a créé, dès 1974, des programmes de soutien aux filles. Cette initiative arrive aujourd'hui à Genève et organise une journée de rencontre, en collaboration avec l’Université de Genève et le Département de l’Instruction Publique, de la Culture et du Sport de Genève (DIP). Elle permet aux futures étudiantes d'échanger avec ces femmes mathématiciennes, ingénieures ou biologistes déterminées à partager leur passion: une profession qui consiste à réfléchir aux complexités de la vie, à résoudre et vaincre ces défis lancés par notre société. Divers ateliers sont proposés ,tout comme la possibilité de réaliser quelques expériences. Pour celles qui en doutaient, les sciences constituent un univers passionnant pour les filles aussi !
La date et le lieu
Samedi, 12 novembre 2011
08h15 à 15h30 Sciences II & III, Quai Ernest-Ansermet 30, 1205 Genève
Le programme
Matin
Après-midi
Inscription:
08h15 - 09h00 Accueil 09h00 - 09h30 Message de bienvenue 09h45 - 11h00 Atelier 1 11h15 - 12h30 Atelier 2 12h30 - 13h30 Repas du midi
13h30 - 14h45 Atelier 3 14h45 - 15h15 Clôture de session 15h15 - 15h30 Fin des activités, les parents sont priés de venir chercher leur fille.
CHF 10.- à payer le jour de l’événement (repas inclus).
Les inscriptions commencent dès 1er octobre 2011 et les places sont limitées.
Informations et inscriptions
Site Internet: www.expandingyourhorizons.org/ conferences/Geneva
email: [email protected]
Courrier: EYH Geveva 2011, Poste Restante, 1239 Collex
]]>Cancer du sein: vivre et survivre
Pour cette journée du 10 octobre 2011, deux sessions: l'une réservée aux professionnel-le-s et/ou aux proches, l'autre ouverte au public.
De 9h à 18h30: conférence ouverte aux patientes, aux proches et aux professionnel-le-s
Auditoire Marcel Jenny Hôpitaux universitaires de Genève
(inscription obligatoire au 022 379 49 78, par fax 022 379 49 79 ou e-mail : [email protected])
De 19h30 à 21h: conférence ouverte au public
Cancer - survie et vie: une oncologie intégrative pour le maintien de la qualité de vie - Auditoire Marcel Jenny Hôpitaux universitaires de Genève
Plus d'info sur www.savoirpatient.ch
]]>Nos ami-e-s de Lausanne enfoncent clou et portes ouvertes sous la houlette de Stéphanie Pahud, l'universitaire qui se pose encore la question. Cette séance de rattrapage vaut pour celles et ceux qui n'auraient pas tout à fait pris conscience de l'évidence. Après la création des Chiennes de garde en 1999, les tonnes d'articles et de bouquins consacrés au sujet, on s'étonne qu'une brillante linguiste s'interroge en 2011 de savoir si la publicité est sexiste.
Questionner les mécanismes de production des discours et des représentations publicitaires sur les lieux mêmes de leur construction, à savoir les agences, étudier les chaînes de décisions qui y sont à l'oeuvre, décortiquer les rapports annonceurs/agences, éclairciraient bien mieux nos lanternes. Au lieu de ça, on nous ressert la même soupe depuis des décennies. Le constat a été fait et bien fait, on le connaît. Alors plutôt que de prêcher à des converti-e-s: que les universitaires poussent les portes des agences, passent à la loupe les fonctionnements et qu'ils répandent la bonne parole auprès des créatifs, directeurs artistiques, directeurs créatifs, des account managers, qu'ils fassent la même chose côté du marketing annonceur. Cela nous ferait peut-être passer probablement à l'étape suivante: comment construire une publicité non-sexiste?
En espérant que ce flyer soit distribué massivement aux publicitaires pour qu'ils se pressent à cette séance et en ressortent édifiés.
Soirée thématique Sexiste la pub?
Mardi 27 septembre 2011
19h30 à Pôle Sud, Lausanne Flon
]]>Un événement à ne pas manquer!
Comment les connaissances, ordinaires et savantes, se construisent-elles
et se transmettent-elles? Par qui sont-elles émises et à qui sont-elles
destinées? De quelles façons les savoirs circulent-ils et se
traduisent-ils? Quels formes et formats sont à inventer? Que deviennent
les œuvres et quels usages en fait-on?
Ce colloque répond à ces questions en explorant les dimensions
scientifiques, artistiques et politiques d'une démarche de recherche et
d'un processus de création.
Organisé par ACRA - FPSE - UNIGE, du 5 au 7 septembre 2011.
Lieu
Université de Genève - UNI MAIL Bd du Pont-d’Arve 40 - 1205 Genève
Modalités d’inscription et informations pratiques
www.unige.ch/fapse/acra
Contact
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Un sujet de prédilection est ici l’autoportrait, qui révèle une psyché torturée comme chez Frieda Kahlo. Le style d’Oyex diffère complètement du réalisme de l’artiste mexicaine. Les peintures à la gouache travaillée au doigt sont expressionnistes ; le dessin, qu’elle a pratiqué toute sa vie, évoque l’art brut. L’exposition du musée de Pully offre l’occasion de découvrir une artiste nationale d’envergure à la maîtrise technique impressionnante.
Une monographie de Michel Thévoz, professeur honoraire à l'Université de Lausanne et ancien directeur de la Collection de l’Art Brut, complète cette première rétrospective et permet de découvrir plus en profondeur la vie et l’œuvre de Jacqueline Oyex.
Pour favoriser la mise en lumière des artistes femmes de Suisse romande, la Fondation Jacqueline Oyex a mis sur pied une distinction portant le nom de l’artiste, attribuée chaque année à une femme travaillant les mêmes domaines artistiques que celle-ci. La lauréate 2011 est la Genevoise Carmen Perrin.
Musée de Pully, jusqu’au 7 août
du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Visites commentées gratuites tous les dimanches à 15h
Chemin Davel 2
CH - 1009 Pully
www.museesdepully.ch
Une journée pour la revendication, une journée de visibilité et de rencontres ouverte à tous et à toutes : quel que soit le genre, le sexe, l'âge, la race ou l'orientation sexuelle, filles et garçons sont convié-e-s à défiler, manifester, et surtout s’amuser ensemble ce samedi.
La Pride, enfin une occasion pour afficher fièrement son identité sexuelle et rappeler aux Genevois-e-s et au monde: « All you need is love ! »
Au programme :
Une Parade: départ à 14h au début du quai Wilson, traversée du pont du Mont-Blanc et de la Vieille-Ville, arrivée au parc des Bastions prévue vers 17h.
Un Village Pride 2011 : de midi à 23h, stands associatifs, restauration et animations.
Une soirée 360 & Pride 2011 au stade de Genève (la Praille), dès 22h30 jusqu’à 5h. Avec entre autres, LULUXPO.
Plus d’informations sur www.pride2011.ch/programme/
Projet né de la résidence de recherche CulturesFrance «Villa Médicis Hors les murs», que la chorégraphe Perrine Valli a effectuée à Tokyo en 2009, «Deproduction» questionne la notion de productivité et d’improductivité au sein de la création artistique.
Pour Perrine Valli, «cette réflexion est apparue lorsque j’ai pris conscience que cette résidence avait une grande particularité : celle de n’imposer aucune productivité à l’artiste ». Du coup, elle a décidé d’aborder cette résidence par un concept très japonais : l’expérience du vide.
Sur place, son intérêt la pousse vers les mangas érotiques, littérature très prisée des Japonais-e-s. Ayant travaillé dans ses deux dernières pièces chorégraphiques sur l’identité sexuelle, Perrine Valli a interrogé les femmes sur le sujet en les invitant à répondre à un questionnaire anonyme créé avec l’aide d’amis japonais.
Son projet a été invité par l’Ambassade de France, dans le cadre d’une conférence lors de la journée de la femme, mais le volet «sexualité» a finalement été supprimé… Le mot sortait-il du contexte? La censure morale et la conformité discursive à l'oeuvre sous les lambris républicains s'accommodent difficilement d'une terminologie susceptible de déranger l'ordre symbolique. Au final, le travail de la chorégraphe traitera de cette conférence qui n’a pas eu lieu et du pourquoi elle n’a pas eu lieu. Développée sous la forme d’une performance interprétée par elle-même, «cette création abordera la parole et le texte qui sont de nouveaux élements de recherche pour moi. J’ai donc souhaité collaborer avec Tamarra Bacci, qui travaille actuellement sur des projets proches du théâtre (Pascal Rambert, Roméo Castellucci) pour la "mise en scène” de cette performance», précise l'artiste.
Deproduction 1 & 2
Du jeudi 9 juin au dimanche 12 juin 2011 à 20h30
Dimanche à 19h.
THEATRE DE L'USINE
11, rue de la Coulouvrenière
1204 Genève
Du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Fermeture lundi, mardi et jours fériés. Entrée libre.
MAISON DU DESSIN DE PRESSE
Centre culturel de Morges – Grenier Bernois Rue Louis-de-Savoie 39 CH-1110 Morges
Citoyenne suisse : 40 ans et après ?
Reflets filmés, affiches, photos, coupures de presse : des campagnes de votations aux argumentaires contre le suffrage féminin, le Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel (MAHN) retrace le combat des femmes suisses pour obtenir le droit de vote. Le canton de Neuchâtel, où les femmes devinrent citoyennes à part entière dès 1959, occupe une place centrale dans l’exposition. Cette fascinante leçon d’histoire fait aussi le point sur la situation actuelle et les discriminations encore présentes. A travers ces témoignages se dessine l’évolution de l’image des femmes, des débats sur sa « nature » aux représentations stéréotypées des rôles masculin/féminin. Une exposition à ne pas rater !
8 juin : projections d’archives audio-visuelles
Dans le cadre de l'exposition « Citoyenne suisse : 40 ans et après ? », l’association Memoriav organise une soirée de projections intitulée « Droits des femmes, portraits de femmes ». Des archives filmées de la série Réalités Suisses, commentées par des figures politiques telles que Claudine Staehli-Wolf (POP) et Jacqueline de Quattro (PRD), passent en revue les dates clés du droit de vote des femmes et leur parcours en politique, en commençant par honorer les pionnières.
Pour une immersion totale, une visite commentée de l’exposition aura lieu avant les projections.
8 juin 2011
18h, visite commentée de l’exposition, Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (MAHN)
19h, soirée « Droits des femmes, portraits de femmes », MAHN, durée 90 minutes
Entrées libres
« Citoyenne suisse : 40 ans et après ? » : à voir jusqu’au 21 août 2011, MAHN, ma-di 11h-18h
www.mahn.ch
Dans le cadre du cycle de conférences publiques "Questions de genre : enjeux sociaux et politiques contemporains."
Le 9 mai à 18h5, Uni-Mail, Genève - http://www.unige.ch/etudes-genre
]]>A ne pas rater, un hors série concocté par l’irrévérencieux magazine français sur le féminisme : ça promet !
http://www.charliehebdo.fr/les-hors-series-de-charlie-hebdo.html
]]>Vendredi 13 mai, AMR-Sud des Alpes, 10 rue des Alpes, 1201 Genève. Infos : www.amr-geneve.ch
]]>Infos : http://www.unige.ch/ses/spo/Events/Conference-1.html
De par la richesse de ses cas empiriques (votation anti-minarets, coupe dans l'assurance chômage, affiche des moutons noirs etc.) et sa réputation de système politique démocratique multiculturel établi et stable, la Suisse constitue un terrain particulièrement propice pour aborder ou réaborder les enjeux mobilisateurs en terme d'égalité. La prégnance de ces débats a incité des chercheurs en théorie politique normative de l'Université de Genève à présenter un colloque de jeunes chercheurs qui porte sur les conceptions de l'égalité dans la démocratie contemporaine.
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A voir du 6 mai au 30 juin du mardi au jeudi entre 14h et 17h et le vendredi de 15h à 20h à Lestime, 5, rue de l’Industrie, 1201 Genève, www.lestime.ch
www.missmixt.ch pour jeter un coup d’oeil aux productions de l’artiste sur le site de son collectif
]]>Les associations du Réseau Femmes convient chacune et chacun à une semaine de conférences, présentations, commémorations et festivités dans le cadre des activités « 30 ans d’Egalité, ça vous est égal ? ».
Du 8 au 14 mai, Forum de Meyrin, 1 place des Cinq-Continents 1217 Meyrin
Programme complet : www.ge.ch/égalité
]]>Texte et mise en scène : Xenia
Marcuse, Jeu CAROLINE GASSER, RAPHAËL TSCHUDI, PIERRE CHATAGNY
Ma Petite Monique, une femme ordinaire de 47 ans, candide et audacieuse.
Ma Petite Monique, un personnage extraordinaire, qui va à petits pas, d’émerveillements en désillusions, de l’art du repassage vers la liberté, le sexe et le savoir.
Ma petite Monique nous dit à chacun intimement quelque chose de différent, à la manière de ces personnages de fresques antiques qui ne nous quittent pas du regard, d’où qu’on se place pour les regarder.
Du 17 au 28 mai 2011, à 20h30 (relâche dimanche et lundi) à L’ETINCELLE, Maison de Quartier de la Jonction, Av. Ste Clotilde 18bis, Genève. Réservations 022 418 94 94
Graphisme: Olga Fabrizio
]]>Librairie-café « Les Recyclables » , 53, Rue de Carouge à 18h30
]]>Pour finir le mois de novembre, Tierra Incógnita propose le vendredi 26 à 20h un concert-show de l’harpiste mexicaine Barbara Cerón « Fandango de muertos » où l’artiste met en scène la Fête des Morts en chantant, jouant de l’harpe et dansant dans l’autel fabriqué en l’honneur des défunts.
]]>La journée se clôturera par le concert de la chanteuse Malia au centre culturel la Ferme-Asile (http://www.ferme-asile.ch/) Les bénéfices de ce concert seront reversés à une association de lutte contre la violence domestique.
De plus entre le 26 novembre et le 10 décembre, 10 courts-métrages dénonçant les violences conjugales et réalisés par Zabou Breitman, Coline Serreau, Patrice Leconte, Brigitte Roüan, Emmanuelle Millet, Lorraine Lévy, Laurence Ferreira-Barbosa, Paul et Michel Boujenah, Paolo Trotta et Bruno Podalydes seront quotidiennement projetés.
]]>Le SPPE organise des ateliers gratuits portant sur les réseaux réels et virtuels, ainsi que sur les compétences liées à la prise de parole en public. A l’origine pour les femmes visant un engagement politique, ces ateliers avec plusieurs dates à choix sont ouverts à toutes les femmes. Du 29 novembre au 20 décembre Sur inscription : [email protected]
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